Centre spatial : hydrogène décarboné, biomasse et efficacité énergétique
Premier consommateur d’électricité sur le territoire, le Centre spatial guyanais (CSG) a mis en place depuis 2014 des mesures d’efficacité énergétique. D’ici 2025 il s’engage à produire sur site 90 % de son énergie à travers le déploiement de deux champs solaires et la construction de deux usines de gazéification du bois. L’alimentation des lanceurs par de l’hydrogène gazeux décarboné est aussi annoncée pour les années à venir. Entretien avec Didier Cauquil, expert senior « maîtrise de l’énergie et infrastructures » au Centre spatial guyanais (CSG). Guyaweb : Vous annoncez la mise en place d’un nouveau réseau d’alimentation de la…
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4 commentaires
Bonjour et Merci Marion pour cet article.
On note une petite erreur à corriger: 13% de l’énergie totale produite en Guyane est consommée par le CSG et non 13% de l’énergie du CSG provient d’EDF comme l’article le laisse entendre.
De plus, contrairement à ce qui est écrit, 100% de l’énergie du CSG n’est pas prise sur le réseau, loin s’en faut car la base est autonome durant toutes les phases de tirs à 100% par le biais de ses propres groupes électrogènes.
Pour le fond de l’article on est étonné d’une certain incohérence de M. Cauquil concernant le solaire, qu’il considère comme des « sornettes (sic) » dans cet entretien, mais aussi comme une bonne solution pour produire de l’hydrogène. En fait quand çà l’arrange c’est bien si çà lui échappe, c’est mal…
Grand silence sur le bâtiment Odyssée, qui mériterait un article car c’est le premier bâtiment à énergie positive du Centre spatial et un des premiers de guyane. La solution économie d’énergie commence par là, pas par la bio-masse…
« Et pour faire un plein : avec l’hydrogène c’est fait en 2-3 minutes »
Oui sauf que quand 10 voitures sont venues faire le plein, il faut recompresser l’hydrogène dans la station à 300 ou 600 bars, ce qui ne prend pas 2 ou 3 minutes. La magie cela n’existe pas.
Le CSG va s’affranchir du réseau EDF à terme pour verdir son approvisionnement d’électricité. C’est louable. 13% de consommation en moins sur le réseau électrique guyanais, cela veut dire que le barrage de Petit Saut et la très controversée centrale du Larivot (devant fonctionner au diesel et si possible aux agrocarburants importés), seront plus que nécessaires pour accompagner la croissance guyanaise. Cela renforce l’idée que le Larivot est surdimensionnée et nous embarque pour 40 années de production peu respectueuse du climat, condamnant les alternatives renouvelables plus vertueuses en emplois locaux…
La biomasse utilisée en Guyane est en même temps une évidence et une arlésienne.