Procès Laya Boucanage : « il ne reste plus grand-chose dans le dossier »
Devant se prononcer sur de nombreuses nullités invoquées par la défense, ce jeudi 23 mai, le tribunal correctionnel a déclaré inconforme la majeure partie de la procédure judiciaire intentée contre Paul Laya et son entreprise de boucanage, poursuivis pour plusieurs infractions environnementales et sanitaires. La cour se prononcera le 3 octobre sur le fond pour les quelques éléments restants. Cette affaire se dirige tout droit vers une relaxe du transformateur de viande boucanée. Un fait rare. Ce jeudi 23 mai, le tribunal correctionnel a décidé de disjoindre plusieurs éléments du fond du dossier de l’affaire Paul Laya, un transformateur de…
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3 commentaires
Je serai curieux de savoir le montant du préjudice subi par deux ans de fermeture administrative totalement illégale! C’est un véritable camouflet pour les services de l’État et pour le ministère public ; Quel gâchis pour l’économie du territoire et surtout pour le respect de traditions ancestrales…
Et oui, le boucan est bien une tradition ancestrale et autochtone !
Rendons à César : le boucanage est une pratique ancestrale des peuples autochtones d’Amérique du sud et des Antilles, que les colons européens ont découvert et rapidement adopté dans leurs colonies. Le mot boucan vient d’ailleurs de la langue tupinamba au Brésil. Le boucan était utilisé pour conserver les morceaux de chair des prisonniers de guerre exécutés qui étaient ensuite consommés par toute la communauté.
A noter que les autochtones Arawak de l’ile d’Hispaniola désignaient eux la pratique du boucan par le mot « barbacoa » qui sera dérivé de façon erroné par les colons anglais pour designer une autre pratique, la grillade, d’où provient le mot « barbecue ».
Camouflet pour les services enquêteurs, c’est certain, mais il n’en demeure pas moins que le lieu d’implantation de l’entreprise posait problème. Espérons qu’il pourra reprendre son activité le plus rapidement possible sur un site plus approprié.