Monique Blérald, pour un carnaval inscrit à l’Unesco
L’universitaire en Sciences humaines, Monique Blérald a créé son Observatoire régional du carnaval guyanais, sous statut d’association loi 1901. Rassemblant autour d’elle des proches, fins observateurs de cet évènement annuel, Monique Blérald entend “éveiller les consciences” pour former un lobby civil et institutionnel en vue d’une candidature du carnaval guyanais au Patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. Les géants en résine qui paradent chaque année entre l’Épiphanie et le Carême dans les rues d’Olinda n’ont rien à envier à la beauté exubérante des lieux. Qu’il soit matériel ou culturel, le patrimoine est un trésor à conserver et à défendre. C’est le…
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3 commentaires
Un « observatoire régional du carnaval guyanais »…
Vu qu’il y a fort peu de chance que ce comité Théodule vive du montant des adhésions de ses membres, voilà encore un beau gâchis à venir d’argent public…
Il y a quand même de sacrés planques à l’université des Cayenne pour les universitaires désoeuvrés…
Oui Marabout. D’autant plus que …Si on considère La NATURE même des carnavals, leurs fonctions,leur histoire…On est à mille lieues de la compatibilité avec un désir de consécration institutionnelle supranationale…. »Identité… » : L’ex président enfant d’immigrés hongrois avait prétendu définir l’identité française…Combien ,depuis, sont morts? (de rire)
L’homme,n’en déplaise aux obsédés de la frontière,voyage depuis qu’il est singe : ça n ‘a jamais été parce qu’ils étaient reconnus par l ‘UNESCO que des gens du monde entier ont pu avoir envie de participer aux carnavals brésiliens,par exemple.Pour que nos congénères non résidents aient envie de venir participer à nos fêtes,ce qui est une très noble motivation : il suffit que les voyageurs en repartent et en parlent avec les yeux qui brillent (et on en a ,des gens venus d’ailleurs,par ici !)
Il était une fois…Un inconnu qui venait du bout du monde (le monde a des bouts).Fuyant la grisaille de son quotidien boutdumondiste,la mort,la tristesse,l’injustice,la soumission et la résignation,il atterrit (en rêve) l’an dernier au bord de la rue ICI ,juste au moment du défilé qui passe,juste au moment du passage du groupe officiellement carnavalesque rendant hommage à : une marque de yaourts sucrés reconnus supranationalement.Il n’en est pas revenu ! (Foudroyé,le rêve ?)
(Tu penses qu’il est revenu ?)
Quand une des principales (richissime donc) écoles de samba de Rio a eu l’idée (détestable,non ?),il y a deux ans, de rendre hommage à la capitale / la gouverneure d’un état brésilien(gouverné par la même famille depuis des décennies) dont la capitale, si fière d’être inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO,est celle d’un des états les plus arriérés du pays en terme de d’indice de développement humain ( un des plus scandaleusement miséreux d’un pays richissime), la foule du carnaval a hué.
« Donne-moi ta main, camarade,toi qui vient d’un pays où les hommes sont beaux ! » : voila l’esprit du carnaval,la fête des fous,un moment de beauté indispensable.Les fous ,ça ne rend hommage à personne,pas non plus à une « ville » avant les élections,et ça ne s’enferme pas dans un carcan institutionnel à l’unique moment où les dominants de tous poils leur laissent la parole,enfin, LIBRE.
Mesdames messieurs les universitaires, sortez de vos tours d’ivoire, essayez d’ouvrir un peu vos yeux si vous ne craignez pas de perdre la vue, et regardez autour de vous vos compatriotes qui aimeraient tant avoir quelque chose dans l’assiette, des trottoirs, des routes à défaut de chemins praticables, l’eau et l’électricité dans leurs cases et un peu plus d’attentions à leurs difficultés journalières.
Votre supposée intelligence supérieure devrait pouvoir y réfléchir avant de demander encore et toujours des subventions qui seraient quand même plus utiles ailleurs que dans une hypothétique reconnaissance du carnaval guyanais par l’Unesco…