Evolution statutaire : projet politique validé, Congrès des élus reporté
Réuni mercredi, le Comité de pilotage (Copil) a validé les modifications apportées au document d’orientations, le premier jet du projet politique d’évolution statutaire de la Guyane. Sans toutefois régler la question de fond, soulevée samedi 25 mars, de la représentation des autorités coutumières et de la coutume au sein de la future collectivité autonome. Une épine dans le pied du projet Guyane qui a conduit le président de la Collectivité territoriale de Guyane à acter pour la deuxième fois un report du Congrès des élus initialement prévu le 25 mars, puis le 15 avril. Prendre son temps pour soumettre la…
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4 commentaires
Yvanne Goua sortie de nulle part, autoproclamée « représentante du peuple » au sein du Copil,
se permet de juger qui est légitime, même si c’est un chef coutumier ? A t’elle un jour été élue?
Future ministre du gouvernement peyi ? En Guyane le carnaval est permanent !
Madame Goua pourrait-elle préciser qui est légitime et qui ne l’est pas ? Je sens que le corps électoral va être réduit….
Deux créoles qui disent à des bushinengues et à des autochtones que leur conseil n’est pas légitime pour représenter les autorités coutumières ! J’aimerais bien voir la tête du président et du vice-président en entendant ces propos….
Mais même au sein de la communauté autochtone, il n’y a pas d’entente sur la légitimité de groupe qu’ils ont eux-mêmes créés cf. épisode de « l’ex » FOAG.
Au-delà des questions identitaires, ces épisodes de divisions montrent une seule chose : nous ne sommes que des êtres humains les uns les autres avec nos défauts et nos qualités. Il est vain de croire pouvoir se recroqueviller sur des représentations humaines baser uniquement sur la communauté….heureusement !
Un tel enjeu ne devrait pas être laissé à l’appréciation du juridisme coincé de l’AMO.
Car il n’y rien de bien compliqué à l’idée qu’une instance coutumière faisant l’objet d’un suffrage reposant sur l’administration coutumière (usage collectif, chefferies) de certains zones de droit d’usage, puisse avoir un réel droit de véto sur les lois péyi présidant à l’administration de ces ères spécifiques. Cette mécanique n’a rien d’invraisemblable. Ce sénat coutumier avec pouvoir décisionnel devrait être une évidence et une formalité. Le vrai débat devant ensuite surtout porter sur la détermination des zones en question.