Samedi 23 Novembre

Cambriolage à l’annexe du commissariat : un mineur mis en examen pour « recel de vol », mais qui sont les auteurs ?

Un jeune homme de 17 ans et demi a été mis en examen samedi pour « recel de vol » par un juge des enfants du tribunal de Cayenne dans l’affaire du cambriolage de l’annexe du commissariat située route de Baduel, nous a indiqué en cours de journée  samedi une source au parquet de Cayenne  » Recel de vol » cela signifie qu’il n’existe pas, dans l’esprit du juge, d’indices graves ni concordant pouvant laisser penser, à ce stade de l’enquête, que ce jeune mis en examen serait l’un des auteurs du cambriolage. Il s’agit de l’un des trois mineurs qui étaient placés…

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12 commentaires

  • 2/3 ou 2/5 de policiers n ayant pas respecté la procédure !! M Le Cardinal, il en aurait fallu 00, reconnaissez le et assumez la responsabilité de ces 17 armes qui se baladent dans la nature et génèrent un encore plus grand sentiment d insécurité ! Cessez de nous prendre pour des c….

  • Pourquoi depuis 8 ans ne pas avoir pensé à installer un coffre fort. Par contre on peut construire un carbet ce qui est pour moi secondaire . le coffre fort était une priorité sans précédent vu la distance avec le commissariat. Encore une fois la Guyane mis en lumière dans ses incompétences, personnes pour soutenir des projets utiles pour ce département. Les hauts responsables déclinent leur responsabilité. Soyons sérieux pas besoin d’un bac +5 pour comprendre toutes ces choses. Ils trouveront bien quelqu’un pour faire porter le chapeau et ça sera sûrement pas celui qui prétend être au dessus.

  • le Jaguar

    Si on synthétise les informations contenues dans cet article, en admettant qu’elles soient avérées, 18 armes ont été dérobées dans 45 casiers fracturés sur un total de 60. Sachant que personne ne sait si les 15 casiers non fracturés contenaient aussi des armes, rien ne permet d’affirmer que les 2/5 des policiers ne respectaient pas la procédure. Bien entendu ce n’est pas normal, bien sûr c’est 18 de trop, mais quand on veut donner des leçons de mathématiques, il faut être un plus rigoureux dans la lecture de l’énoncée.

  • Les rois anonymes du clavier se défoulent. Déjà “énoncé” ne s’écrit pas “énoncée”, premier point. Ensuite, leçon de simplification de fractions. Sous l’hypothèse où l’on a 45 casiers forcés et 18 armes de service volées dans ces casiers, une par policier. Cela fait 18 armes sur 45 casiers fracturés. Donc 18/45, pour simplifier on sait que 18 = 9×2 et 45 = 9×5, on simplifie par 9. La fraction simplifiée est donc 2/5. Effectivement, on ne sait pas ce que contenaient les 15 autres casiers. Mais c’est bien cela : relativement aux 45 casiers fracturés, 2/5 des policiers ne respectaient pas la procédure. Ça fait bien 40% (2/5 x20/20) et pas 33% seulement comme le prétend le commissaire qui dans le cadre de la défense de sa boutique qui prend l’eau, décrète que les 15 casiers restants étaient forcément sans armes de service. Les policiers qui l’ont échappé belle ne vont pas dire le contraire.. Donc quand on coupe les cheveux en quatre, il faut avoir la rigueur de vérifier ces calculs, chef Caïman….

    • le Jaguar

      Primo: merci pour les leçons de math et accessoirement de français. Vous devez sans doute être enseignant.
      Secondo: J’observe que « cheveux en quatre » est un patronyme qu’on ne peut absolument pas considérer comme anonyme.
      Tertio: Il se trouve que je sais également faire des fractions et que ce n’était pas l’objet de ma critique. Je conteste simplement la phrase suivante qui figurait dans l’article:  » Nous ne savons pas si leurs chiffres sont fiables ( les 45 casiers fracturés évoqués par France Guyane) mais si c’est le cas, cela ferait 2/5 soit 40% des policiers de l’annexe qui n’auraient pas respecté la procédure « . Selon moi, les chiffres figurant dans l’article permettent uniquement d’affirmer que 40 % des policiers dont les casiers ont été fracturés n’ont pas respecté la procédure. La nuance est quand même importante. D’ailleurs la phrase que vous avez utilisé dans votre réponse, à savoir :  » relativement aux 45 casiers fracturés, 2/5 des policiers ne respectaient pas la procédure  » n’a pas tout à fait le même sens que celle figurant dans l’article.
      Effectivement on peut ensuite extrapoler: si la totalité des 15 casiers non fracturés contenaient une arme, le pourcentage de fautifs monterait à plus de 50 %. En revanche, si aucun des 15 casiers non fracturés ne contenaient d’arme , le pourcentage total de fautifs sur l’ensemble des « fonctionnaires de l’annexe » descendrait à 30%. On peut tout imaginer, y compris que certains casiers n’aient pas besoin d’avoir été fracturés car ils n’étaient pas fermé par un cadenas !
      Les faits constatés et avérés sont suffisamment graves. Il me semble que le principe de la présomption d’innocence évoqués régulièrement par l’auteur de cet article doit s’appliquer à tout le monde y compris aux fonctionnaires de police. Le fait d’avoir une animosité envers le »chef de la boutique qui prend l’eau » ne doit pas l’empêcher de conserver le soucis d’objectivité dont il fait généralement preuve.

  • La priorité dans la résolution du problème, excepté si la complicité est prouvée, ne se situe pas du côté des policiers mais des cambrioleurs. Ce n’est pas en les plaçant en foyer lorsqu’ils refusent de parler que l’énigme sera résolue. Les délinquants récidivistes devraient être traités plus sévèrement mais ça n’en prend pas le chemin, grâce à notre ministre. Il faut déjà attendre 3 ans pour les juger lorsqu’ils tuent, combien de temps pour un vol d’armes dans un commissariat ?

  • Voilà ce que peuvent donner des politiques carriéristes, des parents démissionnaires et des institutions qui manquent de rigueur : une société qui part en couilles…

  • Il est coriace le caïman chef. Mais lorsqu’on lit ceci dans cet article :  » le commissaire Olivier Le Cardinal n’a pas donné une suite favorable à notre requête consistant à vouloir rendre une petite visite journalistique au sein de l’annexe du commissariat de Cayenne afin d’y vérifier qui dit vrai du chef d’entreprise ou du commissaire de police » ne serait-ce pas le grand chef de la boutique dans le marigot qui n’aurait pas envie que le journaliste aille au bout de son travail. C’est une caractéristique de la pensée du grand chef : si l’on n’est pas avec lui on est suspect ou hostile…

    • le Jaguar

      Cette multitudes d’internautes anonymes venant soutenir l’auteur de cet article est un tantinet cocasse !
      Pour ma part et malgré le sobriquet de Chef Caïman dont vous m’affublez, j’ai la chance de ne diriger personne ce qui m’épargne le fait de devoir surveiller mes arrières afin de vérifier si un saurien subalterne un peu baltringue ne va pas me faire un petit dans le dos.
      Soit dit en passant, je ne connais ni y titre personnel ni à titre professionnel celui que Guyaweb qualifie à longueur d’articles de n°un de la police en Guyane, qualification au demeurant totalement erronée.
      Il n’y a aucun numéro un de la police dans un département pour la bonne raison que la Police Nationale est compartimentée en directions distinctes ayant chacune leur propre hiérarchie . En l’occurence, le DDSP dont il s’agit n’a autorité que sur environ 53 % des policiers nationaux affectés en guyane (chiffre susceptible d’être affiné mais ça c’est votre domaine !).
      Concernant l’absence d’accord de ce dernier pour autoriser une petite visite journalistique à FF, le contraire eu été étonnant . Il semble que deux services ont été saisis de l’enquête et selon vos propres informations, Guyaweb n’en fait pas parti, nonobstant les excellentes relations que vous semblez entretenir avec le parquet.
      Si vous souhaitez faire des enquêtes , n’hésitez pas à passer un concours pour rentrer dans la police. Avec votre niveau de français et de math, vous devriez vous en sortir !
      D’autre part, il existe dans l’administration des visites de contrôle, d’audit, d’ hygiène et de sécurité, d’inspection, que sais-je encore, mais je n’ai jamais entendu parler de visite journalistique.
      Dans cette affaire, il semble évident que la priorité est avant tout de retrouver les armes volées et d’identifier les auteurs. Sur ce dernier point, il semble d’ailleurs que l’enquête progresse.
      Il est facile de s’interroger derrière un ordinateur sur les raisons pour lesquelles les éventuelles défaillances techniques ne semblent pas intéresser les enquêteurs mais les services d’enquête qui ne disposent sans doute pas d’un effectif pléthorique n’ont pas du en faire une priorité.
      De toute façon, les fautifs ne seront sans doute pas difficiles à identifier et chacun en prendra pour son grade, in fine !
      Je suis confiant, le journaliste réussira à travailler et réussira certainement à se faire communiquer le résultat de l’enquête avant même qu’elle ne soit terminée.
      Si « cheveux en quatre » détecte quelques fôtes, qu’il n’hésite pas à les corriger, je n’en prendrais pas ombrage.

  • Cher Mokal/Cheveux en quatre aka FF, croyez vous réellement qu’un service de police digne de ce nom, laisserait un scribouillard, même avec votre renommé, entrer sur une scène de crime! Vous vous prenez pour qui? Vous en voulez tellement à la police que vous oubliez votre objectivité! C’est avec amusement que je constate, que sans vous, la police serait encore à s’en mordre les doigts – et elle n’aurait même pas pris l’initiative de vérifier certaines choses, comme l’alarme. Vous pensez réellement être le seul « enquêteur » qualifié en Guyane, dans ce cas vous vous êtes trompé de mission, vous devriez intégrer les services compétents de mener des investigations, et non pas écrire des âneries que vous avez fait ces derniers jours.

  • « En même temps, vendredi le commissaire reconnaissait qu’il n’est “pas très pratique” quand on termine sa journée à l’annexe à Baduel, ” de redescendre au commissariat (distant de 2 à 3 km de l’annexe, ndlr) d’y signer le registre, d’y déposer son arme à l’armurerie…”

    Non mais qu’est ce qu’il ne faut pas lire, c’est pas très pratique de redescendre au commissariat ?
    Et c’est le commissaire qui le reconnait ?
    Non mais je t’en foutrais moi des coups de batons !!
    Je serais son N+1, je lui ferais faire 15 jours de trous pour pouvoir dire une ânerie pareille!
    Les règles sont les règles, et on ne déroge ps à la sécurité!

    Chacun a des choses à faire dans la vie qui ne sont pas très pratiques, et ces messieurs sont payés pour ce pas très pratique, et encore avec l’argent que nous avons gagné en faisant des trucs pas très pratiques non plus et qu’ensuite nous avons donné à l’état, ça n’ont plus ce n’est as très pratique, pour qu’il puisse payer les salaires de tous ces policiers, qui ne mettent pas leurs armes en sécurité parce que ce n’est pas très pratique!!!

    Quand je pense en plus à tous les fonctionnaires administratifs que compte la Guyane, tous ces messieurs-dames qui sont des exceptions, qui se tournent le doigt à longueur de journée, à qui tout est dû, qui reçoivent le public comme un chien lorsque ça fait parti de leur tâche, à qui ce n’est jamais à eux de faire, qui prennent facilement 3/4 d’heure de pause à 10 heures et se casse du bureau à 17h15, parce que ça ferme à 17h30.
    (Les exceptions ne vous énervez pas, on sait que vous existez et c’est seulement grâce à vous que le Guyane avance un peu. Si seulement vous étiez plus nombreux, à quelle vitesse pourrions nous avancer, j’en rêve…)

    Et dans ce pays, comme on a pris l’habitude de ne jamais sanctionner les fautes professionnelles petites ou grandes, parce que les responsables n’ont pas de bollocks entre les jambes (ou parce que c’est carrément une requête de l’état?), et bien c’est la belle vie. Comment s’étonner alors que les coupables de fautes professionnelles soient surpris et se fâchent lorsqu’on leur fait une remarque?

    Pourquoi on ne sanctionne pas ? Je pense que des consignes ont été transmises pour ne pas sanctionner les agents, afin de ne pas réveiller le monstre « esclavagisme / colonialisme / racisme ».
    Et puis aussi, ne pas faire de vagues parce que vous comprenez, après il y a eu Ariane. Moteur économique de la France, de l’Europe et la Guyane. Surtout, surtout, pas de vague, il ne faut pas que les clients aillent voir ailleurs.
    Pas de sanctions, pas de répression, pas d’éducation aux règles de vie en société parce qu’en plus aujourd’hui personne n’aime être confronté à la défiance de gamins qui ont réponses à tout, et qui laissent les adultes parfois sans voix.

    Pauvre Guyane! Dans ce pays qui lui même est une exception pour tous, et chaque individu un cas particulier. Chacun fait ce qu’il veut et avec de la défiance en plus et bien souvent du racisme… et dieu fait pour tous.
    J’ai honte.


    Je vais en profiter pour rebondir sur un autre sujet qui touche la jeunesse de plein fouet.
    Nos élus de haut vol, crient depuis de long mois à la progression importante de la démographie locale. La cause : naissance et immigration.

    Je laisserai le sujet immigration à qui veut s’y frotter, mais pour les naissances, est ce qu’on va continuer à porter des œillères encore longtemps ?
    Est ce qu’on va continuer encore longtemps à regarder les petites filles tomber enceinte alors qu’elles ont l’age de jouer à la poupée ?
    Est ce normal dans notre société et au 21e siècle qu’une gamine de 12 ans porte un enfant ?
    Quand est ce qu’on va déployer un plan d’urgence pour communiquer et sensibiliser les jeunes filles à la gravité de la situation ?
    La question est posée!

    Qu’est ce qu’on va faire demain lorsque tous ces enfants d’enfants seront pires que les mineurs d’aujourd’hui parce que leurs parents n’auront pas pu leur donner une éducation qui leur permet de vivre en société, parce que ces mêmes parents étaient encore des enfants sans éducation lorsqu’ils les ont portés ??????
    Messieurs-dames les élus du département et des instances délibératoires de l’état, c’est votre job! A vous d’orienter les politiques municipales et des collectivités pour que cette déviance soit canalisée.

    J’ai honte de lire qu’on met la vie des administrés en danger parce que ce n’est pas pratique de faire un crochet par l’armurerie générale pour y déposer son arme de service en toute sécurité.

    J’ai honte des fainéants, j’ai honte de toutes ces particularités qui font qu’on n’a de cesse d’entendre dès qu’un truc est bancal : « Ah mais vous savez monsieur, c’est la Guyane ici! » Non mais on va où?!!! (à vrai dire : « dans le mur »)
    J’ai honte de mon pays.

    Que Dieu se penche sur la Guyane et veuille bien remette les pendules à l’heure.
    Voila mon vœu pieux.

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