Le discours en trois chocs : fiscal, budgétaire… et frontal
L’installation de l’Assemblée territoriale a offert quelques réponses quant à la politique générale que compte mener la nouvelle majorité. Le discours du nouveau président de la Collectivité territoriale de Guyane, Gabriel Serville, élu ce vendredi 2 juillet, a été offensif, notamment vis-à-vis de l’État mais pas seulement. Il souhaite un choc fiscal et budgétaire. Jamais absence n’avait été si présente dans une installation d’assemblée territoriale. Aucun représentant de la préfecture ni de l’Agence régionale de santé n’a fait le déplacement jusqu’à l’Hôtel Territorial, à Cayenne. « Une faute républicaine » entendait-on parmi les médias présents. Plutôt le signe d’un mécontentement voire d’une…
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4 commentaires
« représente une vague de fond formée en 2017 et voulue par la population guyanaise »
Faux, nous avons défilé contre l’insécurité.
En métropolle a-t-on déjà vu un préfet participer à ces assemblées ?
Voilà que s’esquisse déjà le slogan de la mandature Serville : « C’est la faute à l’État ».
On retourne dans les années 90 avec l’ère d’Antoine Karam qui a systématiquement rendu l’Etat « scélérat » coupable de ses incompétences et utilisé cette rhétorique populiste pour se faire réélire. Serville base son existence politique sur son opposition systématique avec les institutions de l’État en Guyane en se désignant comme le défenseur des Guyanais prétendument opprimés par celui-ci. Il va donc logiquement continuer à cultiver ce rapport de force fantasmé pendant que la situation de la Guyane restera au point mort…
@ morvandiau..c est le programme politique de Serville pour les 7 ans que tu decris…tellement vrai