Par la voie d’un communiqué, le parquet de Cayenne a annoncé jeudi 3 avril le placement en détention provisoire de deux individus mis en examen pour le viol d’une infirmière libérale à Maripasoula, le 19 mars dernier.
La victime, âgée de 26 ans, s’était rendue dans la nuit du 19 au 20 mars au dispensaire de la commune du Haut Maroni et avait dénonçait avoir subi un viol, « précédé d’un vol à son domicile, commis par plusieurs individus armés, cagoulés et gantés« .
L’enquête ouverte par la procureure de Cayenne Aline Clérot, et confiée conjointement à la brigade de recherches de Saint-Laurent-du-Maroni et à la brigade territoriale de Maripasoula, a permis d’interpeller deux suspects mardi 1er avril.
« Des indices graves et concordants » ont confirmé l’implication et le défèrement mercredi 2 avril des deux gardés à vue devant le juge d’instruction.
Mis en examen des chefs de viol aggravé par deux circonstances (en réunion et sous la menace d’une arme) ainsi que vol avec arme, ces deux mis en cause ont été placés en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention sur réquisitions conformes du ministère public.
Selon le parquet, les investigations se poursuivent désormais « dans le cadre de l’information judiciaire, sous l’autorité du juge d’instruction en charge du dossier« .
Cette agression avait suscité une vague de colère de la communauté soignante du territoire qui a obtenu, des services de l’Etat et de l’Agence régionale de santé, la mise en place de mesures visant à renforcer la prévention de la violence envers les blouses blanches.
Photo : une marché blanche en soutien à l’infirmière libérale agressée a été organisée dimanche 23 mars à Maripasoula © Steven Kuzan
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