Trois zones primaires, six chantiers alluvionnaires, deux curotels (base vie), 31 campements et 66 caches ont été démantelés dans la région de Camopi au cours d’une vaste opération de lutte contre l’orpaillage illégal a annoncé la préfecture de la Guyane dans un communiqué, lundi.
Cette opération qui s’est déroulée du 17 octobre au 9 novembre, baptisée « Kapalu », a mobilisé les forces de la gendarmerie nationale, appuyées par les légionnaires du 3ᵉ régiment étranger d’infanterie (3ᵉ REI) et les forces armées en Guyane (FAG).
La perte totale pour les garimpeiros est estimée à plus d’un million et demi d’euros (saisies et destructions) indique la préfecture, précisant que deux personnes, dont un étranger en situation irrégulière, ont été arrêtées parmi la cinquantaine de personnes contrôlées dans la zone.
Lors de la visite du président de la République à Camopi en mars dernier, le directeur du Parc amazonien de Guyane, Pascal Vardon, avait évoqué « 14 sites illégaux sur le bassin de Camopi« . L’Est de la Guyane est cependant moins touché que l’Ouest du territoire qui concentre 80% des sites miniers illégaux, contre 20% pour la zone frontalière avec le Brésil.
D’après un bilan de la préfecture rendu public fin février, 7200 chercheurs d’or clandestins étaient présents en Guyane en 2023, répartis sur 400 sites d’extraction. Près de cinq tonnes d’or ont été extraites illégalement l’année dernière, selon la même source.
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour ajouter un commentaire.