Une Agence territoriale de la biodiversité – à ne pas confondre avec l’Office français de la biodiversité (OFB) – va apparaître dans le paysage des institutions guyanaise dans le courant du second semestre de cette année d’après la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, en visite chez nous depuis samedi.
L’OFB est chapeauté ou devrait être plus chapeauté par le préfet selon la volonté du Sénat. Pour la nouvelle institution, nous ne savons pas qui la dirigera ni comment sera composé son conseil d’administration. Elle figure le « prolongement de la convention tripartite signée entre l’État, l’Office français de la biodiversité et la Collectivité territoriale en 2018 »
Problème : cette convention est introuvable sur le site de la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG) et sur celui de l’OFB. De plus, personne ne répond à la CTG quand on veut en savoir plus sur le sujet.
Seul intérêt de cette signature, l’apparition rare du premier vice-président de la CTG, Jean-Paul Fereira, délégué à la transition écologique, qui nous assure que : « Avec la création de l’Agence Territoriale de la Biodiversité, nous serons en capacité grâce aux contributions de chaque acteur, d’être en mesure de se projeter sur les années à venir, sur les potentialités de la Guyane en termes de biodiversité et de valorisation de celle-ci. La question de la concertation entre l’ensemble des acteurs est essentielle, pour que l’on soit en mesure de créer une agence territoriale qui soit à l’image de ce que souhaitent les Guyanais pour leur territoire. »
Cela valait bien une nouvelle tranche au mille-feuilles administratif en faveur de l’écologie en Guyane.
1 commentaires
Pour palier a un « petit vide » je souffle quelques mots : finance a plus de la moitie par les operateurs miniers……
Qui quoi qu on en dise font partie integrante depuis presque 2 siecles de l histoire qui s ecrit en foret guyanaise.