Samedi 07 Septembre

Trois nouvelles ZAC validées par l’Etablissement public foncier de la Guyane

Trois nouvelles ZAC validées par l’Etablissement public foncier de la Guyane

En charge du foncier et de son aménagement en Guyane, l’Epfag (Etablissement public foncier et d’aménagement de la Guyane) et son conseil d’administration ont validé le 7 mars la construction de trois nouvelles Zones d’aménagement concerté (ZAC) au sein des périmètres de l’Opération d’intérêt national (OIN), décrétée en 2016 en Guyane afin d’accélérer la viabilisation de foncier et la construction, notamment, de logements et d’équipements.

24 secteurs OIN ont été désignés en 2016 en Guyane où seuls deux éco-quartier sont depuis sortis de terre sur l’Île de Cayenne : les ZAC Othily à Rémire (75 hectares) et Hibiscus (25 hectares) à Cayenne. La ZAC Palika, à Mont-Lucas, à cheval sur Montjoly et Cayenne, étant toujours en construction.

Les trois nouvelles ZAC programmées par l’Etablissement public foncier et d’aménagement de la Guyane concernent les communes de Cayenne (Maringouins), Matoury (Larivot) et Saint-Laurent-du-Maroni (Margot). Le démarrage des travaux doit commencer à la saison sèche 2024 pour ces trois secteurs.

À Cayenne, la future ZAC Tigre-Maringouins, près du giratoire du même nom, s’étendra sur 189 ha, mais l’Epfag a décidé de développer une première opération de 41 ha. Celle-ci prévoit la construction de 1200 logements, une résidence personnes âgées, un foyer jeunes travailleurs, deux groupes scolaires dont l’extension de l’école maternelle de la Roseraie (8 classes élémentaires), un pôle santé (dialyse, hébergement pôle accouchement, maison de repos), deux crèches, des commerces et services de proximité, une école de musique et de théâtre, une bibliothèque et une maison de quartier. Ainsi qu’un échangeur au niveau du giratoire des Maringouins pour fluidifier cet axe routier quotidiennement congestionné.

Cette opération d’aménagement d’envergure, d’un montant de 63,8 millions d’euros, ambitionne de « désenclaver le secteur et reconnecter les quartiers existants, gérer les eaux pluviales et les valoriser au sein du nouveau quartier, faire de ce projet d’aménagement un Éco-Quartier [le prérequis pour l’obtention de ce label étant d’avoir un parc urbain dont l’emprise équivaut à 30% de la surface totale, ndlr], offrir des espaces publics de qualité au service du quartier et des lotissements environnants et répondre aux besoins des collectivités en termes de logements et d’équipements publics » d’après un communiqué du 3 juin de l’Etablissement public foncier et d’aménagement de la Guyane.

Pour Matoury, la future ZAC sera érigée au Larivot. 1 050 logements sont prévus, ainsi que 29 000m² de surface de plancher pour des bureaux et activités et près de 2000 m² pour des commerces. Deux nouveaux groupes scolaires sont également projetés. Le coût de l’opération est évalué à 73 millions d’euros.

Enfin, du côté de Saint-Laurent, c’est le secteur Margot à l’entrée de la capitale de l’Ouest qui a été désigné pour accueillir la future Zone d’aménagement concerté. Au sein de ce secteur de 150 ha, une première opération de 70 hectares, sous forme de ZAC, a été approuvée par l’Epfag avec pour objectifs de « qualifier l’entrée de l’agglomération en proposant des infrastructures rayonnant à l’échelle du bassin de vie de l’Ouest Guyanais« , « apporter des solutions d’implantation aux activités d’intérêt général nécessaires et non-présentes localement« , « offrir des espaces publics de qualité qui préservent et valorisent la richesse naturelle et paysagère du secteur » indique l’Epfag.

Outre la Cité du ministère de la Justice qui regroupera notamment la seconde prison de Guyane et un palais de justice, ce secteur OIN accueillera un centre d’interprétation touristique et un pôle d’échange modal (un lieu d’articulation des réseaux de transports), un groupe scolaire de 20 classes, des locaux destinés à l’accueil d’activités tertiaires, pour 20 000 m² de surface de plancher et deux zones d’activités économiques dédiées l’accueil d’entreprises industrielles, artisanales ou logistique sur un foncier aménagé de 177 000 m². Le coût de l’opération de viabilisation et de construction des réseaux est évalué à 55,8 millions d’euros.

Photo : le secteur Margot à Saint-Laurent, désigné 22e secteur OIN en Guyane, accueillera non seulement la prison et le palais de justice de l’Ouest, mais également un groupe scolaire et deux zones d’activités économiques © Pizzarotti

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