Il quitte également la présidence honoraire de l’organisme dont il est un des fondateurs.
Patrick Karam explique sa décision par « l’échec à rassembler l’ensemble des ultramarins et les prises de position en désaccord avec l’esprit qui animait les centaines de présidents d’associations, d’élus, de personnalités et de militants qui ont participé à la création du Conseil Représentatif des Français d’Outre-mer ».
Dans un courrier adressé à Daniel Dalin, président du CREFOM, Patrick Karam affirme que lorsqu’il l’a créé en 2014 avec Victorin Lurel alors ministre des Outre-Mer de François Hollande, « nous étions animés par la volonté de rassembler et de défendre les intérêts des ultramarins au-delà de tous clivages partisans afin que les Outre-mer trouvent leurs places au sein de la République ».
Regrettant que « la logique qui nous animait semble avoir vécu et que certains combats portés aujourd’hui par le CREFOM s’en écartent dangereusement », Patrick Karam qui en fut le premier président (2014-2016) pointe « une fracturation de nos forces » et de nombreux départs ayant rendu selon lui le CREFOM « totalement inexistant ».
Engagé dans les campagnes présidentielles de Nicolas Sarkozy dont il fut le délégué interministériel pour l’égalité des chances des Français d’Outre-mer (2007-2011), Patrick Karam est depuis 2015 vice-président du Conseil régional d’Île de France présidé par Valérie Pécresse dont il est proche.
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour ajouter un commentaire.