L’écrivaine guadeloupéenne Maryse Condé est morte dans la nuit du 1er au 2 avril, à l’âge de 90 ans. Plusieurs fois pressentie pour le prix Nobel de littérature, Maryse Condé était considérée comme une figure majeure de la littérature francophone. Elle est la fondatrice du Centre des études françaises et francophones au sein de l’université Columbia aux États-Unis.
«Née à Pointe-à-Pitre le 11 février 1934, elle avait abordé, dans une trentaine de livres, des thématiques récurrentes telles que l’Afrique, l’esclavage et les multiples identités noires. Elle était également très connue aux États-Unis, où elle avait fondé et dirigé un centre d’études francophones à l’université de Columbia. Maryse Condé avait entamé sa carrière d’auteure tardivement, à 42 ans, grâce à son nouveau compagnon – et traducteur – Richard Philcox. Elle avait d’abord publié Hérémakhonon, en 1976, puis Ségou (1984-1985), un best-seller sur l’empire bambara au XIXe siècle au Mali ou Moi, Tituba sorcière noire de Salem (1986). En 2018, elle avait reçu le « nouveau prix de littérature » créé par le comité suédois du Nobel en pleine crise #MeToo » raconte l’Institut National de l’Audiovisuel (INA) qui publie aussi un reportage sur Maryse Condé diffusé dans « RFO Hebdo » le 10 juin 1984.
Sur l’INA : Maryse Condé : «Le combat va durer bien plus longtemps que ma vie »
A Maryse Condé, par Christiane Taubira
A Maryse Condé
Maryse,
Honneur et respect !
Tendresse
Je ne comprends pas pourquoi je pleure. Nous avons tellement…
Publié par Christiane Taubira le mardi 2 avril 2024
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