L’épidémie de dengue est terminée

Débutée en juin 2023, l’épidémie de dengue est terminée, a annoncé Santé Publique France (SPF) dans son bulletin du 29 août. « La circulation est à un niveau bas sur l’ensemble du territoire depuis 7 semaines et se situe désormais à un niveau infra- épidémique dans l’ensemble des secteurs » explique SPF qui présentera « le bilan de l’épidémie (…)  dans un prochain bulletin ».

Rappelons que le début d’année 2024 fut marqué par une très forte accélération de la circulation du virus de la dengue sur l’ensemble du territoire guyanais, avec des indicateurs qui atteignaient des niveaux supérieurs à ceux observés durant le pic de la précédente épidémie en 2020.

Au cours des trois premières semaines de janvier 2024, 1488 cas confirmés étaient dénombrés. 628 passages confirmés aux urgences du Centre hospitalier de Cayenne qui y dédiait un accueil pour les patients présentant les symptômes de la dengue – fatigue, fièvre élevée, douleurs musculaires et articulaires, maux de tête – qui se manifestent environ cinq jours après la piqûre – essentiellement le jour -d’un moustique infecté. L’Aedes aegypti est le moustique vecteur de la dengue mais aussi de la fièvre jaune et du Chikungunya.

Pour autant, Santé Publique France prévient que « bien que l’épidémie de dengue soit terminée, les mesures de prévention contre les arboviroses et la vigilance sont à maintenir dans un contexte actuel de circulation d’autres virus, en particulier le virus Oropouche, en Amérique du Sud.« 

Un virus de la classe des arbovirus se transmettant par des piqûres de moucherons et de moustiques et dont les symptômes sont : fièvre, maux de tête, courbatures, douleurs articulaires et des vomissements.

« Chez certains patients, elle entraîne des symptômes cliniques de méningite aseptique » expliquait l’Agence Régionale de Santé dans un communiqué du 29 septembre 2020 sur l’épidémie de virus Oropouche à Saül. En effet, 37 cas cliniquement évocateurs (dont 7 cas confirmés sur 9 testés) de virus Oropouche avaient été détectés dans la commune de Saül, il s’agissait d’une première émergence du virus Oropouche en Guyane.