Le Malani, du nom d’un affluent du Maroni, doit remplacer la Gabrielle. La barge ne correspond plus à l’augmentation du trafic souhaitée entre les rives surinamaise et saint-laurentaise.
Le Malani pourra transporter 20 voitures ou 8 camions et 200 passagers.
La traversée durera 15 minutes – contre 30 minutes aujourd’hui – pour une capacité de 10 rotations par jour. L’Union Européenne finance la plus grande partie du projet transfrontalier avec 3,5 millions d’euros sur 5 millions, le Suriname injectant 650 000 euros.
Notre voisin n’a pas achevé les travaux du nouveau débarcadère, ce qui retarde son utilisation. Le projet qui date de près de dix ans peut encore attendre quelques semaines…
La gestion de l’outil entre les deux rives n’a pas encore abouti nous apprend Rodolphe Alexandre dans un post sur un réseau social. L’ancien président de la Collectivité territoriale de Guyane – et de la Région avant 2015 – est à l’origine de ce projet.
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