Aux confins de l’Altiplano andin, entre Bolivie et Pérou, le déficit de pluie exceptionnel de la saison sèche a fait diminuer le lac transfrontalier Titicaca, bouleversant les habitudes de vie des trois millions de personnes qui vivent sur ses îles et son pourtour nous renseigne un article du Monde.
Dans ce reportage, la journaliste Amanda Chaparro révèle un recul par endroit jusqu’à deux kilomètres de la plus haute (3 812m) étendue d’eau douce au monde. Le lac Titicaca ferait face à l’une des pires sécheresses depuis quatre-vingts ans, sous l’effet d’une saison sèche renforcée par le phénomène El Niño et des impacts de la déforestation en Amazonie.
En effet, selon l’Institut péruvien de recherche pour le développement cité par le Monde, cette sécheresse ne serait pas la seule cause. Lors de la dernière saison des pluies, un déficit pluviométrique a été enregistré par l’institut qui pointe la déforestation en Amazonie péruvienne, et surtout brésilienne, comme responsable.
Car dans l’Altiplano andin et sur lac Titicaca, la principale source d’humidité provient de l’Atlantique grâce à l’évaporation qui s’opère en Amazonie. Or la déforestation a pour effet de modifier la circulation atmosphérique et de produire des épisodes de sécheresse plus importants de l’autre côté de la cordillère explique le reportage du Monde.
Photo : le lac Titicaca, plus haute étendue d’eau douce au monde, est le garant alimentaire et hydrique des trois millions de Bolivien(ne)s et de Péruvien(ne)s vivant à proximité © Pixabay
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