Serge Romney, le syndicaliste UTG condamné en première instance, le 7 janvier, à 30 mois de prison dont 15 mois avec sursis a fait appel de cette condamnation. Il doit donc passer devant la cour d’appel.
Pour l’instant le calendrier des audiences qui se déroulent tous les jeudis n’a pas enregistré cet appel. « On met des dossiers pour les libres et on garde des plages horaires pour les détenus qui doivent passer devant la cour dans les quatre mois après leur appel. L’affaire Romney ne constitue pas une urgence par rapport à son statut de libre. On va essayer de mettre l’audience en 2022 mais cela dépend des urgences » explique Laurent Fekkar, l’un des deux magistrats qui réalisent le calendrier des audiences à la cour d’appel et responsable de la communication de l’institution judiciaire.
L’avocat de Serge Romney, le Martiniquais maître Germany reste flegmatique : « Il n’y a rien qui me va ou ne me va pas. On s’adapte. Je remarque juste qu’il y a des prisonniers politiques, des procès politique et cela devrait interroger les amoureux des idéaux démocratiques. J’espère juste qu’ils ne traiteront pas ce dossier brutalement. »
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