« Construire et déconstruire les frontières américaines à l’époque coloniale – Le cas des espaces Tupi-Guarani ». Tel est l’intitulé de la conférence que donnera Guillaume Candela, enseignant-chercheur, dans le cadre du séminaire : «Frontières, circulations, interculturalités et interactions Hommes-Milieux», vendredi 4 février de 18h à 20h à l’Université de Guyane sur le campus de Troubiran en salle F108.
La conférence tentera de donner le point de vue des populations amérindiennes des XVIe et XVIIe siècles, alors que la colonisation du Rio de la Plata jusqu’à l’Amazonie est dominée par l’action des puissances coloniales espagnole, portugaise et française.
« L’éloignement des autorités coloniales est propice à l’apparition de phénomènes tels que le métissage, l’hybridité religieuse, culturelle et linguistique. De plus, de nombreuses sources primaires ou secondaires nous ouvrent une fenêtre sur la caractérisation de l’espace et de la société par les populations Tupi-Guarani, notamment à travers de nombreux toponymes, ethnonymes et concepts conservés en langue vernaculaire », s’enthousiasme Guillaume Candela.
Une manière d’étudier l’impact des populations amérindiennes dans la gestion de cette histoire qui rappelle le livre de l’historien Pekka Hämäläinen « L’empire comanche » publié aux éditions Anacharsis, dans la collection Griffe essais en 2008.
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