Presque une semaine après le passage dévastateur du cyclone Chido à Mayotte – qui a officiellement fait 31 victimes et 1500 blessés au dernier bilan provisoire – la solidarité s’active partout en France.
Jeudi, en assemblée plénière, les élus de la Collectivité territoriale de Guyane ont voté le versement d’une aide de 100 000 euros au fonds de solidarité pour Mayotte, créé par les Régions de France.
L’association a déjà récolté près de 15 millions d’euros depuis le lancement de son appel aux dons pour Mayotte dimanche. De nombreuses collectivités se joignant à cet élan d’entraide.
« Ce fonds sera notamment destiné à appuyer financièrement les acteurs du territoire dans la gestion de la crise. Il s’agit de répondre aux besoins d’urgence et d’accompagner la reconstruction durable de ce territoire« , précise la CTG.
Dans l’archipel, les dégâts n’ont pas encore été estimés mais s’élèveront probablement à plusieurs milliards d’euros, alors que le cyclone Chido a traversé Grande-Terre samedi dernier, balayant tout sur son passage.
En Guyane, la mairie de Cayenne a également décidé d’une aide de 10 000 euros. Les collectivités territoriales de La Réunion (1 million d’euros) et de la Martinique (50 000 euros) ont également alloué des aides à Mayotte, où le président Macron est sur place depuis le 19 décembre.
Si vous souhaitez également venir en aide aux sinistrés, Franceinfo a listé dans cet article différents modus operandi.
1 commentaires
Point de vue d’un écolo : « Besoins d’urgence » oui, mais « Reconstruction durable » (avec beaucoup d’argent) me choque.
« Il s’agit de répondre aux besoins d’urgence et d’accompagner à la reconstruction durable de ce territoire » dixit la CTG.
Il y a trop de monde (avec une agressivité hors normes) sur cette île. Les ressources en eau déterminent la masse du vivant… Et dans vivant, il n’y a pas que les humains. C’est le Qatar sans le pétrole, donc c’est nous qui payons. Laissons la « nature » reprendre ses droits. C’est la règle. Tout le reste est bavardage.
Et si je prolonge le raisonnement, nous sommes également trop nombreux en Guyane, car nous n’avons pas l’autosuffisance alimentaire.