Célébrée chaque année le 19 août depuis 2008, la Journée mondiale de l’aide humanitaire « permet de rassembler les partenaires de l’ensemble du monde humanitaire afin de promouvoir la survie, le bien-être et la dignité des personnes touchées par les crises ainsi que la sûreté et la sécurité des travailleurs humanitaires » explique le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU.
Cette année correspond au 20e anniversaire de l’attentat commis le 19 août 2003 contre le siège de l’ONU à Bagdad en Irak qui avait fait 22 morts dont le diplomate brésilien Sergio Vieira de Mello, chef de la mission des Nations Unies dans ce pays sombrant dans le chaos à la suite de son invasion par les États-Unis quelques mois plus tôt.
L’Organisation des Nations Unies indique qu’en 2022 444 travailleurs humanitaires ont été attaqués et 116 tués et elle précise que « 96 % de ces derniers étaient des employés nationaux et près de la moitié des employés d’ONG nationales », l’essentiel de ces violences ayant eu lieu au Soudan du Sud, au Mali et au Myanmar (l’ex-Birmanie).
État le plus récemment créé, dernier au classement mondial de l’Indice de Développement Humain en 2021, le Soudan du Sud est depuis plusieurs années « l’endroit le plus dangereux pour les travailleurs humanitaires » suivi en 2023 du Soudan dont il a fait sécession en 2011, l’ONU estimant que « 362 millions de personnes dans le monde ont besoin d’une aide humanitaire ».
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