C’est au détour d’une conversation sur le mouvement de colère des socio-professionnels, notamment de la mine, et d’une question sur l’absence de la Fédération des opérateurs miniers de Guyane (FedomG) au sein de l’intersyndicale, que nous avons appris ce mardi sa réorganisation.
En effet, le bureau et la direction de la FedomG représentante des orpailleurs ont changé il y a une dizaine de jours, bien que la FedomG n’ait pas encore communiqué sur le sujet.
D’après nos informations, confirmées par le principal intéressé, le kouroucien José Mariéma succède à Carol Ostorero, présidente depuis 2016 après un premier mandat clôturé en 2011.
Opérateur minier, José Mariéma est aussi connu pour sa participation active à Kourou lors du mouvement social de 2017 au sein du collectif contre l’insécurité « Toukans ». Il s’est également essayé à la politique en 2020 aux municipales de Kourou en conduisant une liste soutenue par le Rassemblement national, sans connaître le succès.
José Mariéma a également été condamné en 2015 par la Cour d’appel de Cayenne dans l’affaire des « faux papas chinois » pour corruption active d’un agent de la mairie de Kourou mais aussi d’un agent du service des étrangers de la préfecture de Guyane pour organisation d’un mariage blanc et pour complicité d’obtention illicite de documents administratifs (actes d’état civil).
Photo : José Mariéma © Guillaume Reuge / Guyaweb
2 commentaires
» souffrans » ouaouh la la fedom s’apprête a monter sur les ronds points, ils ont choissi un pantin expert ! OK OK alors c’est ça la stratégie ? On rejoue 2017 pour accélérer l’autonomie ?
Une belle tête de champion, un beau pedigree…vraiment une belle image de la Guyane !