Dimanche 24 Novembre

Javier Milei est le nouveau président de l’Argentine

Javier Milei est le nouveau président de l’Argentine

Les cérémonies d’investiture ont eu lieu ce dimanche 10 décembre à Buenos Aires.

Confortablement élu au second tour de l’élection présidentielle le 19 novembre dernier, Javier Gerardo Milei, économiste libertarien entré en politique il y a seulement deux ans et classé à l’extrême-droite, a entamé ce dimanche un mandat de quatre ans à la tête de l’Argentine.

Il devient ainsi à 53 ans le 12e président de la République argentine depuis le rétablissement de la démocratie il y a exactement quarante ans, après une dictature militaire particulièrement brutale qui a laissé 30 000 morts et disparus.

Plusieurs dirigeant étrangers ont assisté aux cérémonies d’investiture du nouveau chef de l’État ce dimanche dans la capitale argentine Buenos-Aires, notamment les présidents de l’Uruguay, du Paraguay et du Chili.

Traité de « communiste corrompu » par Javier Milei durant la campagne électorale, le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva était absent, à l’inverse de son prédécesseur d’extrême-droite Jair Bolsonaro.

Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán et le roi d’Espagne Felipe VI étaient également présents, ainsi que le président ukrainien Volodymyr Zelensky dont c’était le premier déplacement en Amérique latine depuis l’invasion de son pays par la Russie début 2022.

Ayant battu les candidats des deux grandes forces politiques de gauche et de droite qui ont alterné au pouvoir depuis 1983, Javier Milei prend les rênes d’un pays enlisé dans une crise économique et sociale profonde et durable.

Après avoir reçu l’écharpe et le bâton présidentiels des mains de son prédécesseur Alberto Fernández, très impopulaire et qui ne se représentait pas, Javier Milei a prononcé un discours musclé devant la foule de ses partisans venus l’acclamer.

Fustigeant le bilan de ses prédécesseurs issus de « la caste » politique responsable selon lui de la situation du pays, le nouveau président argentin a martelé qu’il n’y a « pas d’alternative » à « l’ajustement » macro-économique de type néo-libéral qu’il entend appliquer.

Sans majorité à la Chambre des députés ni au Sénat, Javier Milei devra toutefois composer avec les partis politiques traditionnels pour mettre en œuvre cette thérapie de choc et les autres réformes promises avant son élection.

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