Israël et Palestine sont à nouveau plongés dans la violence. Depuis hier matin, l’Etat hébreu fait face à une puissante offensive du Hamas lancée à partir de la bande de Gaza que le mouvement islamiste palestinien contrôle depuis 2007.
Cette attaque sans précédent a surpris les forces de sécurité israéliennes qui ne s’attendaient pas à ce que des milliers de roquettes soient tirées depuis Gaza et que des centaines de combattants soient infiltrés en Israël par les air, la mer et la terre. Plus d’une centaine d’Israéliens ont été faits prisonniers par le Hamas et ramenés dans la bande de Gaza a annoncé le gouvernement israélien ce dimanche, compliquant une intervention directe de Tsahal en territoire palestinien.
Cette opération du Hamas, lancée presque cinquante ans jour pour jour après la guerre du Kippour, est inédite par son envergure et son modus operandi ont souligné de nombreux experts du Proche-Orient. Rarement des assaillants n’avaient autant pénétré le territoire israélien dans sa profondeur.
A ce stade des opérations, le bilan humain est déjà très lourd. Les autorités de l’Etat hébreu ont fait état ce 8 octobre de « plus de 600 morts » sur son territoire. Près de 2 048 blessées ont été évacués vers les hôpitaux, selon un bilan du ministère de la Santé. Dans la bande de Gaza, le nombre de morts a atteint 370, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien, qui relève 1 990 blessés, principalement touchés par les frappes de représailles de l’armée israélienne.
Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a juré d’utiliser « toute la puissance » de l’armée pour venger « une journée noire ». « Ce qui s’est passé aujourd’hui est sans précédent en Israël », a-t-il reconnu lors d’une allocution télévisée.
Les combats au sol se poursuivent ce dimanche, laissant craindre que le bilan humain ne s’alourdisse à nouveau.
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