En moyenne, un féminicide survient tous les trois jours en France. Les départements qui enregistrent le plus de faits sont le Nord (7 victimes féminines et 2 masculines), les Alpes-Maritimes et le Rhône (5 victimes féminines chacun), puis la Seine-Saint-Denis (4 victimes féminines et 1 masculine).
Pour les départements, régions et collectivités d’Outre-mer, ce sont la Guyane, la Réunion (2 victimes féminines et 1 masculine chacune) et la Nouvelle-Calédonie (3 victimes féminines) qui comptabilisent le plus de décès au sein de la cellule familiale. Un bilan stable en Guyane par rapport à 2021. Malgré cela, le département possède le plus fort taux de France pour 100 000 habitants.
Quatre ans après le Grenelle des violences conjugales, les avancées sont maigres malgré l’instauration de dispositifs inédits comme la possibilité de déposer plainte à l’hôpital et le déploiement de bracelets anti-rapprochement. Selon une étude comparative réalisée par le Centre Hubertine Auclert en novembre 2020, Paris n’investirait que cinq euros par habitant dans la lutte contre les violences conjugales quand Madrid, par exemple, investit environ 16 euros par habitant. L’Espagne est d’ailleurs souvent érigée en modèle de lutte contre les féminicides après avoir fait baisser de 24% ce type de meurtres en moins de 20 ans.
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