Irfaan Ali et Nicolás Maduro doivent se voir jeudi 14 décembre à Saint-Vincent-et-les-Grenadines.
Cette rencontre entre les deux chefs d’État a été annoncée samedi par Ralph Gonsalves, le Premier ministre de l’archipel caribéen qui exerce actuellement la présidence tournante de la Communauté des États latino-américains et caribéens (CELAC).
Irfaan Ali et Nicolás Maduro doivent évoquer leur contentieux autour de l’Essequibo, région forestière riche et en pétrole et en minerais couvrant près de 70% du territoire du Guyana mais revendiquée de longue date par le Venezuela.
Le président vénézuélien a confirmé sa venue à Saint-Vincent-et-les-Grenadines, affirmant être ouvert au dialogue avec son homologue guyanien et disant espérer que leur rencontre permette une reprise des négociations directes entre leurs deux pays.
Nicolás Maduro a toutefois réaffirmé le caractère « légitime » des revendications vénézuéliennes sur l’Essequibo et il a rejeté toute « interférence » des États-Unis, qui soutiennent le Guyana et ont annoncé des exercices militaires conjoints avec ce pays.
La rencontre prévue jeudi 14 a été facilitée par la médiation du Brésil, le géant sud-américain ayant des frontières communes tant avec le Venezuela qu’avec le Guyana et redoutant que la crise entre ces deux États ne déstabilise la région.
Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a exprimé auprès de Nicolás Maduro dont il est proche sa vive préoccupation face aux bruits de bottes liés à la réactivation récente par le régime vénézuélien de ses prétentions sur l’Essequibo.
Alors que Lula a été convié à participer comme observateur à la rencontre prévue ce jeudi entre Irfaan Ali et Nicolás Maduro, Brasilia a fait savoir que le Brésil y serait représenté par le conseiller spécial de Lula pour les affaires internationales, Celso Amorim.
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