Du 13 au 16 avril, la présidente-directrice générale de l’Institut de recherche et de développement (IRD), implanté en Guyane depuis 1946, est en déplacement sur le territoire. Valérie Verdier vient pour échanger avec les partenaires de l’institut et explorer de nouvelles pistes de collaborations.
Deux temps forts sont au coeur de sa visite : une réunion avec le comité scientifique du Centre franco-brésilien pour la biodiversité amazonienne (CFBBA), lancé le 20 septembre 2024 à Manaus, afin de finaliser le premier appel à projets 2025 de recherche franco-brésilien sur la biodiversité en Amazonie et sur le plateau des Guyanes. Et la signature d’un accord-cadre avec la Collectivité territoriale de Guyane (CTG) pour sceller la collaboration avec l’IRD autour de sujets d’intérêt commun, notamment en vue de la COP30 qui se déroule à Bélèm du 10 au 21 novembre.
Une délégation guyanaise, conduite par la CTG, participera à cette 30e conférence internationale sur le climat, aux côtés de l’Etat d’Amapa avec qui elle a signé une déclaration d’intention en janvier pour une participation conjointe.
En vue de renforcer les partenariats entre le territoire et l’IRD, Valérie Verdier rencontrera également plusieurs composantes de l’Education et de la Recherche. La présidente s’entretiendra notamment avec le président de l’Université de Guyane, le recteur, le directeur de Guyane Développement Innovation (GDI), le directeur de l’Agence française de développement et la responsable du Centre d’Ingénierie Bio-Inspirée de Guyane (CIBIG).
Présent en Guyane depuis 1946, l’IRD mène des activités de recherche, de formation et d’innovation sur le territoire. Il est notamment l’auteur d’une récente étude sur la contamination au plomb du manioc. Son centre route de Montabo, ouvert aux autres opérateurs de la recherche, accueille des équipes du CNRS, du MNHN, de l’Ifremer, du BRGM, de l’Institut Pasteur, du Cirad et de l’Inrae.
L’IRD est aussi à l’origine d’une herbier de Guyane qui compte 200 000 spécimens représentant 6 000 espèces de plantes vasculaires. Cette plateforme de recherche pour la valorisation et la conservation de la biodiversité joue un rôle central dans la connaissance des flores et végétation de Guyane au niveau régional et national.
Photo : Valérie Verdier, présidente de l’Institut de recherche et de développement (IRD) © IRD Edwige Lamy
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