Selon le point épidémiologique de Santé Publique France publié jeudi 15 février, après plusieurs semaines de forte augmentation « la circulation du virus de la dengue semble se stabiliser sur le territoire depuis trois semaines » à près de « 800 cas confirmés par semaine ».
Néanmoins, Santé Publique France constate que « le niveau de circulation demeure à un niveau très élevé en S06, en particulier sur l’Ile de Cayenne, les Savanes et l’Oyapock ». A savoir qu’il y a eu « près de 800 cas confirmés dont plus de 600 sur la seule Île-de-Cayenne », le sérotype DEN-2 y étant majoritaire et circulant aussi dans les secteurs des Savanes et Littoral-Ouest.
Pour la petite piqûre de rappel, la dengue est une arbovirose transmise par le moustique Aedes aegypti qui se reproduit essentiellement dans les petites collections d’eau claire, à l’intérieur et autour des habitations.
A noter que l’épidémie de dengue en Guyane a débuté mi-2023 et s’est accélérée depuis le début de l’année 2024 avec 800 nouveaux cas déclarés en moyenne par semaine. Sa lutte doit être l’affaire de tous, en particulier celle des autorités.
A ce sujet, la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG) qui contribue à la lutte anti-vectorielle a réagi au sujet du cambriolage des locaux du service démoustication de Mana, marqué par le vol puis la dégradation d’un véhicule d’intervention survenus le mercredi 14 février.
« Ces actes inacceptables frappent un service dont les missions de santé publique sont cruciales sur notre territoire, à fortiori dans le contexte d’épidémie de dengue actuel » a déploré Gabriel Serville, président de la CTG.
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Au lieu de nous empoisonner avec tous ces produits chimiques qui coûtent une fortune, il faut mettre les moyens pour éradiquer tous les gites larvaires !