Député et journaliste d’investigation, Fernando Villavicencio, candidat à l’élection présidentielle en Équateur dont le premier tour doit se tenir dimanche prochain 20 août, a été exécuté par balles mercredi 9 août à la sortie d’un meeting de campagne dans la capitale équatorienne Quito.
Une de ses promesses de campagne était notamment de combattre la corruption et le trafic de drogue. Il était en deuxième position (13%) dans les sondages derrière l’avocate Luisa González (26%), proche de l’ancien président socialiste Rafael Correa condamné à 8 ans de prison suite à une affaire de système de corruption révélée par Fernando Villavicencio.
La communauté internationale a fermement condamné son assassinat. L’état d’urgence a été déclaré pour 60 jours afin de garantir la tenue du scrutin présidentiel et un deuil national de trois jours a été décrété par le président équatorien Guillermo Lasso.
Après l’assassinat politique crapuleux de Fernando Villavicencio, six suspects de nationalité colombienne ont été arrêtés et un septième a été abattu par les forces de sécurité équatoriennes.
Andrea González, sa colistière du parti centriste Construye!, est en lice pour l’élection présidentielle et un débat avec les huit candidats doit se tenir ce dimanche 13 août.
L’assassinat de Fernando Villavicencio allonge la liste des assassinats politiques en Amérique latine racontés par France 24 : « Assassinat de Fernando Villavicencio : en Amérique latine, une histoire de violences politiques. »
Photo de Une : Construye!, le mouvement politique de Fernando Villavicencio © Twitter Construye!
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