Une semaine après le passage, durant la nuit du 24 au 25 octobre, de l’ouragan Otis de force 5 sur l’échelle de Saffir-Simpson, l’ampleur des dégâts se précise dans la ville mexicaine d’Acapulco alors que le bilan humain s’est alourdi à 46 morts et 58 disparus.
Selon les autorités, 580 000 personnes ont perdu leur logement, 7 000 hectares de bâtiments ont été détruits ou endommagés et plus de 900 kilomètres de routes et de rues sont inondés ou accidentés.
Et ce ne sont pas les hôtels de luxe, vitrine de cette ville de près d’un million d’habitants de la côte Pacifique essentiellement tournée vers le tourisme, qui ont été les plus durement touchés par l’ouragan. Certes, ces bâtiments portent les stigmates de la violence de ce cyclone formé très rapidement qui a surpris les autorités, mais ils sont toujours debout, contrairement aux habitations des quartiers périphériques et pauvres de la ville où tôles, bois et briques n’ont pas tenu face à la puissance des vents.
L’association mexicaine des assurances a évalué les dégâts à 15 milliards de dollars (14,2 milliards d’euros), classant l’ouragan Otis dans les dix catastrophes les plus chères de l’histoire du Mexique. Mais les assurances vont finalement bien peu agir dans ce dossier : seuls 7% des biens (16 000 édifices et 20 000 voitures) étaient assurés.
Dans la ville, qui a été la proie de nombreux pillages, les habitants manquent de tout, à commencer par l’accès à l’eau potable. L’électricité a en revanche été rétablie lundi 30 octobre et devrait permettre le fonctionnement du réseau d’eau, qui a été endommagé.
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