Le chiffre interpelle. Il provient de l’étude « Mini-questionnaire neuropsychiatrique international » (Mini) menée en Guyane entre le 18 mars et le 3 avril 2021 sur 900 habitants de la Communauté d’agglomération du Centre littoral (CACL).
« Cette étude de santé mentale en population générale, menée pour la première fois en Guyane, s’intéresse à l’état de santé de la population mais aussi à ses représentations du sujet » nous raconte la Lettre pro de l’ARS qui a interrogé le professeur Jean-Luc Roelandt, directeur du centre collaborateur de l’OMS pour la recherche et la formation en santé mentale, à l’origine de cette étude. Ce dernier présente son étude dans les différentes communes de la CACL en ce moment.
Revenant sur cette statistique étonnante, le professeur s’interroge : « C’est impressionnant en Guyane. En Métropole [la France hexagonale, NDRL], c’est 0,7 %. Il y a des questions à se poser. On sait que le stress post-traumatique, c’est ce qui entraîne le plus de suicides, le plus de troubles psychotiques et le plus de troubles dépressifs persistants. Je tenais vraiment à montrer le nombre de personnes qui avaient été exposées à un traumatisme et, parmi elles, celles qui avaient développé un stress post-traumatique. »
Les résultats de l’étude « mini » seront présentés demain à Macouria et à Cayenne, vendredi à Rémire-Montjoly.
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