Instaurée le 25 novembre 1999 par l’ Organisation des Nations Unies (ONU) , la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, le 25 novembre a été choisie en mémoire des trois sœurs Mirabal, militantes dominicaines brutalement assassinées sur les ordres du chef d’État, Rafael Trujillo.
En Guyane, deux marches solidaires se dérouleront pour dire « stop aux violences à l’égard des femmes », ce lundi 25 novembre à 17h, place des Palmistes à Cayenne où se trouveront aussi les stands de l’Association l’Arbre Fromager et ses partenaires. Aussi, à Saint-Laurent du Maroni au Bois Canon, rendez-vous au CCAS à 16h pour une marche solidaire. Rendez-vous aussi au café associatif à 18h30 au théâtre forum sur le sujet puis à 20h pour la projection du film WOM(E)AN, un projet mondial qui donne la parole à 2000 femmes à travers 50 pays.
« En France en 2023, les services de sécurité ont enregistré 271 000 victimes de violences commises par leur partenaire ou ex-partenaire, soit une augmentation de 10 % par rapport à 2022, proche du taux d’évolution annuel moyen constaté depuis 2019 (soit 13 %) » indique le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure.
« En 2023 sur l’ensemble du territoire, 10,6 femmes de 15 à 64 ans pour 1 000 habitantes de la même tranche d’âge ont été enregistrées par la police ou la gendarmerie comme victimes de violences conjugales. Quatre des 5 départements aux taux les plus élevés sont les mêmes qu’en 2022 : le Pas-de-Calais (15,2‰), La Réunion (14,6‰), le Nord (14,5‰) et la Seine-Saint-Denis (13,6‰). S’ajoute à ce groupe en 2023 la Somme avec un taux de 14 pour 1000 habitantes de la même tranche d’âge, tandis que la Guyane sort de celui-ci, avec un taux de 13,1‰ » explique le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure.
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