Il a lieu ce jeudi 7 décembre à Rio de Janeiro au Brésil.
Ce sommet du Marché Commun du Sud (Mercosur en espagnol, Mercosul en portugais) est présidé par le chef d’Etat brésilien Luiz Inácio Lula da Silva qui accueille ses homologues de l’Argentine, de l’Uruguay et du Paraguay.
Les dirigeants des membres fondateurs du Mercosur créé en 1991 approuveront la conclusion d’un accord commercial avec Singapour, qui pour entrer en vigueur devra être ratifié par les Parlements des quatre pays sud-américains.
La validation de l’accord de libre-échange entre le Mercosur et l’Union européenne, signé en 2019 après de longues années de négociations ardues, a en revanche été repoussée sine die du fait notamment de la position française sur les questions agricoles et environnementales.
Le sommet du Mercosur doit également confirmer l’adhésion de la Bolivie, qui d’ici quatre ans passera du statut de membre associé – dont jouissent également Chili, Colombie, Equateur, Guyana, Pérou et Suriname – à celui de membre à part entière de l’organisation régionale.
Intégré comme membre à part entière du Mercosur en 2012, le Venezuela quant à lui en a été suspendu en 2017 en raison des « violations de l’ordre constitutionnel » commises dans son pays par le régime du président Nicolás Maduro.
Les chefs d’Etat réunis ce jeudi à Rio évoqueront les fortes tensions liées à la réactivation par le Venezuela de ses revendications sur le territoire de l’Essequibo, administré par le Guyana depuis son indépendance en 1966 et représentant les deux tiers de sa superficie.
A l’issue de ce sommet se tenant à trois jours de l’investiture du président argentin d’extrême-droite Javier Milei élu le 19 novembre dernier à une large majorité, le Brésil transmettra la présidence pro tempore du Mercosur au Paraguay qui l’exercera durant six mois.
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