Le programme du Musée des cultures guyanaises, pour la 11ème « Nuit Européenne des Musées », qui aura lieu le samedi 16 mai 2015.
Au 78, rue Madame Payé
18h Jeu de piste « Sur les traces des Poilus » proposé aux enfants accompagnés de leurs parents.
Démonstration du jeu « SOLDATS INCONNUS – Mémoires de la Grande Guerre ». Un émouvant jeu vidéo d’énigme/aventure inspiré de la Première Guerre mondiale créé par Ubisoft.
De 18h à 20h – Invité Mathys Besson
20h15 à 21h30 Lectures en musique Mo papa té soda , entrecoupées de témoignages du public et de chants et musique au tambour.
Que reste-t-il de la grande guerre ? Un casque, un ceinturon, un caleçon, des lettres, des souvenirs « pas grand-chose ». Et pourtant… Des filles et petites-filles de Poilus créoles se souviennent ! Une mémoire des familles mise en mots et en musique.
Invités :
Suzy Ronel, collectage et récits
Serge Tamas, musique et chants
Mouvman Kiltirel « Kanouyé ?! », percussions
22h30 Chants et musique autour de la mémoire des Poilus
Invités Suzy Ronel et Serge Tamas ; Mouvman Kiltirel « Kanouyé ?! »
Toute la soirée : visite libre de l’exposition temporaire
ADIEU CAYENNE !… Histoire(s) de(s) poilus guyanais
L’exposition emprunte son titre aux premiers mots du chant des conscrits guyanais attribué au musicien et compositeur guyanais Edgar Nibul. Elle retrace la « grande Histoire » de ces soldats de la première guerre mondiale, tout en mettant en exergue une trentaine de parcours individuels: ceux de combattants, en grande majorité, mais aussi ceux de non-combattants (soignants, exclus de la mobilisation, insoumis…). L’exposition se concentre sur la période du conflit, sans toutefois omettre la question de l’après, pour les anciens combattants et dans les mémoires.
Maison du 54, rue Madame Payé
19h Projection « On a retrouvé le soldat Borical » film documentaire réalisé par Barcha Bauer
En avril 2011, l’ossuaire de Douaumont reçoit une lettre anonyme décrivant la découverte d’ossements d’un poilu dans le ravin du Bazile. Le lendemain, la presse régionale, puis les médias nationaux et d’outre-mer, s’emparent de cette histoire. Plus incroyable, on retrouve l’identité du soldat : il s’appelle Saint-Just Borical et est né à Cayenne en Guyane. Les restes mortels sont rapatriés en Guyane en septembre 2011. Ce documentaire évoque l’esclavage, la colonisation et la participation des veilles colonies lors du premier grand conflit du 20e siècle. Il aborde le thème de la mémoire et de la transmission de celle-ci aux jeunes générations.
Ce film a été coproduit par France Télévisions, les Productions de la Lanterne et Cinquillo Films. Il a reçu le soutien du ministère de la Défense (SGA/DMPA) et de la Région Guyane.
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