Un avion Cessna 207 s’est écrasé dans le secteur de Paramana «près de la société de café Chaulet», nous a indiqué cet après midi peu après 15h30 le chef du SDIS (service départemental d’incendie et des secours), Felix Antenor Habazac.
«Nos hommes sont toujours sur place», nous indiquait-il peu après 15h30.
«Il y a un blessé grave, le pilote. Il est blessé gravement à la jambe, il a en fait une fracture ouverte à la jambe ainsi qu’une plaie à la tête. Il est conscient » a précisé le chef du SDIS à Guyaweb.
Selon nos informations, le pilote, un homme de 43 ans, était seul à bord de l’appareil.
Les pompiers ont été appelé à 15 heures.
Selon une source au sein de la gendarmerie des transports aériens, l’avion, qui venait de décoller, « transportait du fret pour un magasin de Maripasoula ».
FF (avec KLS)
5 commentaires
Le café Chaulet n’est plus à Matoury bon c’est pas grave mais FR ont racontés n’importe quoi
Le pompier se référait sans doute au panneau indicatif
Du fret a bord pour un magasin de Maripasoula…. dans un avion dont la vocation est de faire de la cartographie aérienne…
Tiens donc ….
Donc un vol de Fret à la finalité commerciale , impliquant en théorie la possession obligatoire d’une licence d’exploitation et d’un Certificat de Transporteur Aérien (….la règlementation l’impose quand on transporte du Fret payant.)..
Donc 1er cas – Si le pilote était sous contrat avec l’ exploitant de l’ avion, ce vol était sous le régime du Travail Aérien ( la Cartographie relève du Travail Aérien ) , alors qu’il faisait du Transport Public . C’est un infraction , car cette appareil n’est pas en liste de flotte d’une compagnie aérienne détenant un Certificat de Transport Public Aérien.
Ou , 2 eme cas : Ce vol a été effectué sous le régime de la location coque nue, et là on revient à mes précédentes alertes concernant le crash de l’ hélicoptère à Belizon….
Il est fort probable qu’aux questionnements qui lui seront faits par les enquêteurs , le Loueur se dédouanera , en disant qu’il ne faisait que louer l’appareil , que c’est le client qui a choisi le pilote lui même ,en son âme et conscience .au titre du contrat de location qu’il a signé.
Le loueur argumentera que la maintenance de l’appareil, c’est pas lui, c’est la faute de l’atelier en charge.
Le Client de Maripasoula , qui lui ne demandait rien d’autre que de recevoir son fret n’est bien sûr pas au courant que dans ce système , il n’est pas à l’ abris de se voir attaqué en retour par l’Assureur de l’avion, car quand on loue coque-nue , on est responsable , en bon père de famille du bien qu’on se voit confié , du contrôle des moyens de sa conduite , et de la finalité de son utilisation. .
Le Pilote devra prouver qu’il n’a pas agit pour compte du loueur , mais à la demande exclusive et unique du client de Maripasoula …que son centrage était correctement fait, qu’il n’a pas décollé en surcharge , que la marchandise était bien arrimée ,qu’il n’a pas emplafonné les cumul des heures de vol autorisées , qu’il était à jour de ses licences et renouvellement etc etc ,…
Donc des responsabilités diverses et diluées, des interlocuteurs multiples a interroger..c’est le but du système…c’est aussi ce qui fait sa dangerosité , car les maillons qui composent la chaine agissent en électrons libres, sans se surveiller , s’interconnecter et s’auditer les uns les autres comme c’est le cas en compagnie aérienne.
Alors on se mettra , comme toujours a évoquer l’enquête de la BGTA ( Brigade de Gendarmerie du Transport Aérien ) éventuellement celle du BEA ( Bureau Enquêtes Analyses ) …
Et le DSAC Antilles Guyane ( Département de la Sécurité Aérienne de l’ Aviation Civile Antilles-Guyane ) il en dit quoi de ce recours systématique aux vols en location coque nue pour maquiller du Transport Public effectué sous le régime de l’ Aviation Générale ? Dans la liste de ses missions , il est pourtant clairement établit : ‘lutte contre le transport aérien public illicite ‘. Pourtant , on ne l’entend jamais se positionner ni s’exprimer .
Mais il est vrai que les Antilles , c’est loin de la Guyane , et puis , comme tout le monde le fait, et que l’intérieur a besoin d’être ravitaillé et approvisionné l’exception devient une règle dont tout le monde finit par s’accommoder..
Les utilisateurs , par dépit et lassitude ,
les loueurs et les pilotes ‘ free lance ‘ par appât du gain, car cette activité est bien sur fort lucrative ..
Dans pas longtemps on en viendra donc a penser avec fatalité que ces drames font partie du jeu., partie du prix à payer parce qu’il n’y a pas autre chose et que la nature a horreur du vide…..
Heureusement , il n’y avait pas de passagers à bord cette fois ci.
Je souhaite un prompt rétablissement au Pilote .
et surtout que l’ adage ‘ jamais 2 sans 3 ‘ ne se réalise surtout pas .
Si les compagnies aériennes qui possèdent un CTA ne prennent pas ce marché, c’est qu’il n’est rentable au vu des coûts d’exploitation que de façon ponctuelle (faible nombre de mouvements, pistes privées en mauvais états, pistes publiques fermées pour la plupart, disponibilité importante demandée).
D’ailleurs, pour nombre d’aérodromes de l’intérieur, même certaines agences publiques font appel à ce genre de transport !
Et puis mieux que jamais deux sans trois, ce serait plutôt jamais 3 sans quatre à éviter, en cinq ans.
La justice semble plutôt relaxer ces derniers temps en Guyane les personnes faisant de la location coque nue…