Un livre blanc pour les droits du Maroni
Contre la pollution au mercure du fleuve Maroni et la contamination de ses habitant.es, toutes les voies juridiques ont-elles été essayées ? Non, répond un « livre blanc » réalisé par l’association Wild Legal qui liste les pistes d’actions en justice et les possibles évolutions du droit pour lutter contre cette pollution engendrée par l’orpaillage illégal qui empoisonne les habitant.es des hauts-fleuves depuis les années 1990. Les garimpeiros – chercheurs d’or clandestins que la gendarmerie estimait en mars dernier être au nombre de 8600 – ont recours pour amalgamer l’or à du mercure. 13 tonnes de ce produit toxique seraient déversées chaque…
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4 commentaires
Dommage en Métropole on s intéresse plus aux Amérindiens du Brésil qu’ a ceux de Guyane
« la reconnaissance du fleuve en tant qu’entité juridique disposant de droits fondamentaux »
Ca c est un effet d annonce uniquement, et ca coute pas cher de le dire……
juridiquement sa n a aucun fondement. Le fleuve Maroni etant une frontiere et de fait n’ « appartient » pas dans son ensemble a la France, on ne voit pas comment notre assemblee pourrait legiferer chez son voisin.
Bonjour,
Le livre blanc s’intéresse notamment à la question des droits du peuple Wayana et non des peuples autochtones du Brésil, je vous invite à lire le document sur ce lien : https://www.wildlegal.eu/post/publication-livre-blanc-pour-les-droits-des-fleuves-et-des-peuples-de-guyane
Le livre blanc propose en tout 11 solutions juridiques allant de la mesure la plus « symbolique », comme une simple déclaration, aux textes internationaux et autres accords avec le Suriname afin de prendre en considération l’aspect transnational. Des premiers pas en ce sens sont d’ailleurs très encourageants vu la signature cet été d’une convention de gestion partagée sur le fleuve Maroni signée avec le Suriname par JP Ferreira, nous nous inscrivons dans cette lignée. Pour lire toutes nos propositions : https://www.wildlegal.eu/post/publication-livre-blanc-pour-les-droits-des-fleuves-et-des-peuples-de-guyane