Le spatial perd 500 000 euros par jour en raison de la crise sociale et un satellite est bloqué depuis plusieurs jours dans un container à Matoury !
Les pertes financières au regard de la crise sociale qui paralyse notamment Kourou depuis une semaine sont estimées à « 500 000 euros par jour » a précisé à l’auteur de ces lignes, Joël Barre, directeur général délégué du CNES et ex-directeur du centre spatial guyanais (CSG) à l’issue du point presse de la délégation ministérielle dimanche en début de soirée à la préfecture. Plus tôt, au cours de ce point presse, suite à la question d’un confrère, Joël Barre avait confirmé qu’un satellite est actuellement bloqué dans son container depuis plusieurs jours sur le tarmac de l’aéroport à Matoury, dans l’Antonov qui l’a…
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5 commentaires
À combien pourrons nous chiffrer le dédommagement par lancement dans le cas d’une Guyane indépendante? En tout cas il faudrait bien que ces lancements financent une partie importante d’un vrai développement durable pour cette nouvelle Guyane en construction.
A zéro vu qu’ils seront lancés d’ailleurs : La réunion ou les Antilles, qui ne sont pas aussi bien situés, pourront également faire l’affaire !
Bonjour
Pour les aigris, ces lancements ne seront effectués nul part, ils ont un fond de dédommagement et un seuil a ne pas dépenser, le gouvernement agira lorsque l facture aura atteints plusieurs millions.
Lorsqu’il aura les fesses en feu, il enverra une personne compétente en Guyane
La France espère faire avec la Guyane ce qu’elle a fait avec plusieurs pays d’Afrique, pomper, détruire, couillonner, voler, piller etc… et ce avec l’aide de certains hommes et femmes politiques.
Ces informations sur le « spatial » ( quel périmètre exact ? le CSG ou le secteur européen dans son ensemble ? ) sont, d’un point de vue financier, très parcellaires. Mr Barre oublie notamment de préciser que des assurances sont souscrites, et que des « provisions pour risques » existent comme dans n’importe quelle entreprise.Toutes les opérations relatives à un lancement sont « cadrées », du retard de livraison à l’explosion du lanceur … Quand un tir est annulé en raison de la météo par exemple, et que toute la logistique de lancement a déjà été mise en oeuvre, personne ne parle de « perte » ou de « manque à gagner ». Donc qu’il arrête ses lamentations et sa condescendance … Nou ossi nou fé Gran Lécole
Garder bien en tête que les lamentations de M. Barre sont à peu près l’unique moyen de pression des Guyanais.