Six ressortissants haïtiens libérés du centre de rétention par le préfet juste avant l’audience de référé devant le tribunal administratif, dans un contexte de black out…
Ce qui est sûr, c’est que la décision « temporaire » prise il y a un mois par le préfet, de fermer les grilles de l’accueil des demandeurs d’asile, outre qu’elle continue à poser de réelles interrogations, quant à sa légitimité, provoque des contre-feux, des pirouettes voire un soupçon de bricolage. Exemple : les recours des 10 ressortissants haïtiens (non interpellés) qui arguaient ne pouvoir déposer de demande d’asile, avaient accouché d’une pirouette de la préfecture qui leur avait fixé in extremis un rendez-vous au guichet de pré-accueil de La Croix Rouge le jour même de l’audience au tribunal administratif, dans les heures…
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2 commentaires
Que tout cela est compliqué, tarabiscoté, hypocrite au fond.
Hypocrite au niveau de la Cimade et au niveau de la préfecture. L’un usant d’arguties juridiques de principes, l’autre se débrouillant pour user d’astuces.
Et les vrais demandeurs d’asile venant de pays en guerre ( Syrie, Irak , etc… ) que deviennent ces personnes ? Il n’est rien ni fait pour eux malgré la fermeture des bureaux d’accueil de l’asile. Je ne peux pas le croire.
Pourquoi alors l’Etat Français ne déclare t’il pas clairement qu’aucun citoyen haïtien puisqu’il s’agit d’eux n’aura sa demande d’asile accordée parce que la France n’accorde pas d’asile économique et qu’une expulsion s’en suivra. Mais non l’Etat laisse sa préfecture gérer se réservant une possibilité de faire sauter les fusibles locaux au cas où ? Et la Cimade, pourquoi ne se bat elle pas pour l’implantation d’un centre d’accueil digne de ce nom, plutôt qu’à consacrer son énergie à défendre des causes qu’elle sait perdu au nom de principes relevant d’idéologies du milieu du 20eme siècle. On se le demande et je les renvoie dos à dos.
La LDH, la Cimade, Resf, le Gisti… qui osera encore dire que les clandestins ne sont pas aidés ? On leur donne même de l’argent pour attendre. Il parait pourtant que l’aide au séjour des étrangers en situation irrégulière est passible de poursuites. C’est vrai qu’il n’y a plus de clandestins, seulement des migrants. Ouf !