Six ressortissants haïtiens libérés du centre de rétention par le préfet juste avant l’audience de référé devant le tribunal administratif, dans un contexte de black out…
Fermeture depuis un mois des grilles de l’accueil pour demandeurs d’asile, interpellations, reconduites, recours, volte-face, mutisme, fermeté ou entêtement des autorités, décisions de justice, Guyaweb a enquêté sur ce dossier sensible cette semaine Six ressortissants haïtiens interpellés et enfermés au centre de rétention administratif (CRA) de Matoury ces derniers jours ont finalement été libérés par le préfet a-t-on appris samedi matin auprès du tribunal administratif de Cayenne au moment de l’audience supplémentaire exceptionnelle programmée en plein week end et à laquelle s’est rendu Guyaweb. Il y a parfois des libérations soudaines, incompréhensibles et sans explications du centre de rétention alors…
La suite de cet article est réservée aux abonné(es).
Rejoignez-nous et faites vivre l’information d’intérêt général et de qualité. Restez bien informés et accédez à nos informations, reportages, enquêtes et analyses, à lire nulle part ailleurs !
Lisez la suite pour 1€
Je m'abonneVous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour ajouter un commentaire.
2 commentaires
Que tout cela est compliqué, tarabiscoté, hypocrite au fond.
Hypocrite au niveau de la Cimade et au niveau de la préfecture. L’un usant d’arguties juridiques de principes, l’autre se débrouillant pour user d’astuces.
Et les vrais demandeurs d’asile venant de pays en guerre ( Syrie, Irak , etc… ) que deviennent ces personnes ? Il n’est rien ni fait pour eux malgré la fermeture des bureaux d’accueil de l’asile. Je ne peux pas le croire.
Pourquoi alors l’Etat Français ne déclare t’il pas clairement qu’aucun citoyen haïtien puisqu’il s’agit d’eux n’aura sa demande d’asile accordée parce que la France n’accorde pas d’asile économique et qu’une expulsion s’en suivra. Mais non l’Etat laisse sa préfecture gérer se réservant une possibilité de faire sauter les fusibles locaux au cas où ? Et la Cimade, pourquoi ne se bat elle pas pour l’implantation d’un centre d’accueil digne de ce nom, plutôt qu’à consacrer son énergie à défendre des causes qu’elle sait perdu au nom de principes relevant d’idéologies du milieu du 20eme siècle. On se le demande et je les renvoie dos à dos.
La LDH, la Cimade, Resf, le Gisti… qui osera encore dire que les clandestins ne sont pas aidés ? On leur donne même de l’argent pour attendre. Il parait pourtant que l’aide au séjour des étrangers en situation irrégulière est passible de poursuites. C’est vrai qu’il n’y a plus de clandestins, seulement des migrants. Ouf !