Sites aurifères illégaux au sein du Parc amazonien : retour à l’anormal…
Sur Maripasoula, on a donc soigné l’hémorragie provoquée en fait par ce choix des autorités, en septembre 2016, d’en (re)faire un no man’s land digne de la décennie épique 90 en y enlevant 36 gendarmes dédiés à Harpie (voir cet article). «Le nombre de sites d’orpaillage illégal avait explosé sur la commune de Maripasoula à partir du 4ème trimestre 2016 pour atteindre des niveaux records lors des deux précédentes campagnes», note le parc sans la moindre référence, dans son rapport, à cette ponction de 36 gendarmes dans la période correspondante. Avant d’ajouter dans la foulée : « En janvier 2018,…
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5 commentaires
L orpaillage illegal est concentre dans les zones du parc où toute activite humaine (industrielle ou autre) est interdite.
On voit donc INDENIABLEMENT, malgre les propos et afirmation de certains, que les illegaux non pas besoin de la presence des operateurs legaux pour prosperer, piller et polluer.
Benoît, Benoît, personne n’a jamais dit que les illégaux auraient besoin des opérateurs légaux.
On a dit qu’ils en profitent et vice-versa.
On a dit que légaux ou pas, c’est pas bon pou nature.
J’ai sous-entendu que la Guyane a des possibilités bcp plus intéressantes – à condition de changer de têtes à sa tête…
Ne m’obligez pas à ressortir une émission de Guyane cheplus (aujourd’hui on dit première) des années ’90 où une charmante blonde clame tout droit dans le caméra que la vente de son matériel d’orpaillage à crédit et pour de l’or n’a rien d’illégale, car » se faire payer en or est légale », et que ses acheteurs à crédit soient des klandos ne la regarde pas…
Vous cherchez des vagues, on dirait. Vous serez mal-aimé.
Cher CZ
Ne.m obliger pas a ressortir une video d il y a quelques mois qui est passee en boucle sur les medias ou on voit un amerindien clame tout droit a la camera qu il a fait partie de quelques (sic) operations harpie et qu il a constater qur les activites illegales s y trouvaient possible car des placers legaux etaient egalement dans le meme secteur.
Le parc amazonien regroupant 90% des sites illegaux et ou aucune activite humaines n est presente je me pose des questions quand a la volonte de certains de tromper la.population sur la realite des mines en guyane.
a) félicitations à FF – encore et toujours du grand journalisme d’enquête;
b) et aussi tout mon soutien aux agents et dirigeants du PAG pour la poursuite de leurs efforts destinés à dénoncer puis éradiquer les activités d’orpaillage à l’intérieur du PAG.
Quand donc cette folie cessera-t-elle ?
Le Parc amazonien ne regroupe nullement 90% des sites illégaux de l’ensemble de la Guyane. C’est 30 à 35% en règle générale. On peut donc estimer fin août dernier à 350/360 le nombre de sites aurifères illicites sur l’ensemble de la Guyane