Selon la directrice de l’hôpital de Cayenne, la présence du médecin chef des urgences à la conférence sur la santé des Etats généraux n’est pas légitime
L’histoire a été révélée mercredi par nos confrères de France-Guyane, relayant une déclaration de l’élue de la CTG (Collectivité territoriale de Guyane), Hélène Sirder. Un article recelant toutefois au moins une inexactitude. Mais cette information de nos confrères, que nous avons approfondie, aura eu le mérite d’intriguer notre rédaction. Et les faits recoupés nous paraissent dignes d’être portés à la connaissance de nos citoyens-lecteurs. Guyaweb a tenté, non sans difficulté, de vérifier les faits se heurtant soit au silence d’autorités de l’Etat, soit au refus de répondre de la direction de l’hôpital voire même à une tentative de déstabilisation (1)…
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6 commentaires
S’il est une preuve de démonstration que l’entre soi est quand même plus confortable que de se mélanger cet article en atteste.
Cela fait penser à un management qui ne s’embarrasse pas des manants ou à un système auto centre manipulateur, détenteur d’un pouvoir illusoire, ne recherchant pas l »adhésion, afin de justifier seul et sans contradiction de ce qui est bon pour la piétaille qui de toute façon ne comprend rien.
Sur le fond comme sur la forme, les relations avec la direction de l’hôpital sont très mauvaises. Les projets sont bloqués, les médecins motivés sont poussés vers la sortie et la prise en charge des patients en pâtit… Bienvenue dans la dictature bureaucratique cynique.
Il s’agit d »un problème interne au CHAR indépendant de toute raison politique.
cela ressemble, malgré tout, à un acte manqué de la part de la direction qui ne souhaite surtout pas que les médecins sortent de leur droit de réserve…
Personne pour relever ceci ?
« Il y avait quand même mardi à ce focus sur la santé, une dame médecin du CHOG (qui) faisait partie du pôle santé au cours du mouvement de protestation de mars/avril 2017, il y avait Guy Frédérick de l’association (Droit à la santé pour tous), il y avait l’UTG, des agents du CMCK qui ont participé au mouvement concernant cet établissement et aussi des médecins de ville. » (soit 8 personnes j’imagine, au vu de la fréquentation des états-généraux)
Cette phrase m’a rapidement fait comprendre que ce « focus sur la santé » était en effet, comme le dit un autre interlocuteur plus tard : « une coquille vide ». A part les médecins de ville, nous avons là qu’une partie – militante – des effectifs de nos centres de santé / hôpitaux. Comment imaginer un débat serein et des propositions pertinentes quand on sait que ces personnes, pour certaines professionnel(le)s de la grève, vont évidemment répéter tout ce qui a déjà été dit mille fois, sans jamais chercher les véritables raisons du mauvais fonctionnement du système de santé en Guyane ?
Quand on parle de plus d’un tiers des effectifs habitués à être en arrêt, quand on voit les grèves successives menées par les mêmes UTGistes forcené(e)s, quand on voit (il faut bien le dire) l’état de délabrement de l’hôpital, et quand on discute avec des employés « moins vindicatifs » que nos ami(e)s de l’UTG, on se rend bien compte que le problème n’est pas qu’une question de moyens, mais plutôt un problème d’autorité et de conscience professionnelle. Dont, je tiens à le dire, font preuve la grande majorité des agents qui nous sauvent la vie dans nos hôpitaux. Mais… ces personnes n’étaient sûrement pas à la réunion en question. Pas dupes !
Quant au fait que ces états-généraux puissent être « susceptible d’intéresser le citoyen guyanais », je crois que les nombreux articles et les nombreuses propositions que l’on (ne) peut (pas) trouver sur le net en attestent : ils ne servent à rien, et déboucheront sur des propositions qui ne représenteront qu’une partie de la population. Voyez la fréquentation des différentes réunions, ou celle du site dédié, et vous comprendrez pourquoi le CHAR n’avait pas l’intention de se retrouver « face aux grévistes » pour essayer de défendre le projet de restructuration mené, non pas par le local, mais par le ministère lui-même. Ce qui en dérange plus d’un ici bas…
Très bas.
Bref. La communication du CHAR est m****que, ça n’est pas nouveau, mais qu’on ne fasse pas tout un patakès pour une simple « absence » dans une réunion sans intérêt.
En même temps Hélène Sirder n’a pas donné la liste de tous les « présents »…