Réquisitions modérées du parquet à l’encontre de l’institutrice et de l’auxiliaire de vie scolaire poursuivies pour violences sur enfants autistes à l’école Gaétan Hermine
Le représentant du ministère public, le vice-procureur Alain Zakrajsek, a pris des réquisitions modérées mardi après-midi devant le tribunal correctionnel de Cayenne à l’encontre de l’institutrice Katia William épouse Targe, 41 ans et de l’auxiliaire de vie scolaire (AVS) Loeny Lowensky, 22 ans, poursuivies toutes deux pour « violence sans incapacité sur un mineur de moins de 15 ans par un ascendant ou une personne ayant autorité sur la victime ». Des faits présumés commis courant 2015 dans une classe spécifique à effectif très réduit de l’école Gaétan Hermine de Cayenne, composée de jeunes élèves souffrant de troubles envahissants du développement (TED)…
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3 commentaires
Tout ça pour ça ?! Il n’est pas certain qu’il s’agisse de maltraitance et il demande de condamner ? je plains l’institutrice quel que soit le jugement.
Ok la prise en charge d’enfants autistes ou déficients est très difficile et nécessite :formation, stages continus et soutien professionnel. Mais pourquoi utiliser la souffrance ou la menace de gestes douloureux pour donner envie d’apprendre d’autant plus que ces professionnelles travaillent en connaissance de cause.
Heureusement le regard des autres peut aider à prendre conscience. La direction, l’équipe, l’institution mais aussi la justice sont garants de la protection de ces enfants.
La prise en charge du handicapé si difficile soit elle ne doit pas laisser la violence prendre le dessus, lorsqu’on n’a pas les moyens ni le savoir faire il faut reconnaitre ses limites, avoir le courage de se retirer.
La modération du jugement pourrait cautionner ces agissements.On hésite à juger trop durement ces professionnelles que l’on considère dans un contexte difficile mais qu’en est il de ces enfants qui en plus de subir un handicap sont stressés, agressés par des adultes qualifiés d’aidants et de protecteurs.
Pour s’aider le juge peut s’imaginer en tant que parent d’un enfant handicapé.
Bien sur on peut toujours se dire comme le commentaire précédent : « bien des histoires pour si peu!!!!! »
« La direction, l’équipe, l’institution mais aussi la justice sont garants de la protection de ces enfants. » Entièrement d’accord avec vous. Alors pourquoi faire intervenir la justice en premier ressort ? si les faits sont avérés et répétés, la direction et l’inspection ne pouvaient-ils pas être alertés ? si la directrice soutient l’institutrice et que celle-ci est fautive c’est ce système qu’il faut juger, pas uniquement les deux lampistes.