Passé à tabac par la foule à Saint-Georges, le prévenu brésilien au visage tuméfié demande au tribunal un délai pour préparer sa défense
Le ressortissant brésilien roué de coups lundi soir à Saint-Georges de l’Oyapock par une foule qui lui reprochait d’être l’un des auteurs de vols avec arme fraîchement perpétrés le même jour, comparaissait, visage tuméfié, devant le tribunal correctionnel de Cayenne vendredi. Il a demandé, sur les conseils de son avocate, un délai pour préparer sa défense. Menotté dans la salle d’audience, l’œil gauche complètement fermé, recousu en deux endroits au niveau du front avec une partie des cheveux rasés pour ces soins, sans compter plusieurs cicatrices sur un visage tuméfié et la lèvre inférieure abîmée, Joao Tiago Moraes Da Silva,…
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4 commentaires
L’article semble prendre la défense du « présumé » braqueur… Il faut savoir que si il avait été interpellé coté brésilien, ce ne serait pas la foule mais les policiers militaires qui l’auraient passé à tabac…
Personnellement j’ai plus de compassion pour les victimes de son braquage que pour cet individu… Et encore il a eu la chance d’être « sauvé » par les forces de l’ordre ce sans quoi il n’y aurait peut être même pas eu besoin de procès…
Les droits de l’homme, mon cher Smet, les droits de l’homme. Cet individu a le droit de passer la frontière sans papiers, de commettre des forfaits, des agressions. Et nous, nous avons le droit de nous taire, de subir en silence, d’attendre que la police l’attrape, que la justice le juge. C’est juste un « sentiment » d’insécurité. Faire justice soit même n’est jamais bon, la justice du peuple est expéditive. Mais à qui la faute ? aux gens qui subissent ? ou à ceux qui ont laissé se délabrer le système économique, éducatif, judiciaire et policier ? dans l’état d’incapacité dans laquelle ils se trouvent tous, heureusement que des citoyens (pas toujours honnêtes) s’unissent pour montrer leur exaspération. Pas de droits sans devoirs.
Normalement c’est dans les deux sens…
Dans les deux sens, c’est: des droits ET des devoirs. Vous connaissez des choses qui se déroulent normalement en Guyane, ou plus globalement en France et en Europe ? La norme, c’est la majorité, pas celle au sens électoral mais en terme numérique. Quand la majorité déraille, ce sont les normes qui changent. Vous pouvez intervertir « dérailler » et « changer »…