« On ne recule pas » : nouvelle mobilisation contre la CEOG
Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées ce mercredi 9 novembre sur une partie du site de la Centrale Electrique de l’Ouest Guyanais (CEOG) pour protester une nouvelle fois contre son emplacement. Cette mobilisation d’environ 200 personnes amorce la « résistance illimitée » de la part des militants et fait suite à la garde à vue du chef du village Prospérité, Roland Sjabere, le 24 octobre dernier. Le drapeau des peuples autochtones de Guyane est brandi de toutes parts. Il est environ 9h quand le Yopoto du village Prospérité, Roland Sjabere, prend la parole devant une soixantaine de soutiens. L’objectif est de se…
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3 commentaires
Il me semble que ces gens qui ont fuit le Surinam poussé par une mort certaine , que la Guyane Française a accepté en leur permettant de vivre paisiblement sur une terre qu’il s’approprie maintenant , ils ont la mémoire courte. Il faudrait peut être qu’ils n’ont aucun droit et qu’ils sont bien content d’avoir de l’électricité peut être même gratuitement comme beaucoup de choses qui ruine la Guyane. Pourquoi ne retourne t il pas chez eux ?
Tu m’étonnes que les gendarmes ne se soient pas déplacés…Après la piteuse intervention dans le village, catastrophique en terme d’image (60 pandores penauds, se demandant se qu’ils font là, avec casques et boucliers, et obligés de reculer face à des villageois qui leur balance un seul gros caillou…). Même la fondation Danièle Mitterand s’en est ému… Et maintenant que Christophe Pierre monte au créneau, je leur souhaite bien du courage à Quéfé et à HDF Énergie (Groupe Rubis en actionnaire majoritaire) pour implanter leur usine à deux pas du village, juste là où nos concitoyens amérindiens réclament une zone de droit d’usage.
Impossible pour l’Etat de provoquer d’autres images montrant tout un village amérindien défendant son mode de vie, subissant la répression des forces de l’ordre… Notre-Dame-des-Landes en version remake sur fond de négation des droits autochtones reconnus par l’ONU. Le gouvernement ne peut évidement pas se le permettre. Les habitants de Prospérité en colère, détiennent donc l’arme thermonucléaire en terme de pression politico-médiatique. Le préfet le sait…Christophe Pierre aussi. De plus, je ne vois vraiment pas comment le groupe Rubis pourrait réussir à remporter ce match sur le plan de la moralité, là où les multinationales Iamgold et Colombus Gold ont lamentablement échoué. Et encore moins comment le gouvernement pourrait en ce moment, risquer de laisser trop paraître son parti pris en faveur d’intérêts privés, contre sa propre population autochtone. La logique c’est donc de déplacer le projet, comme;le;demande les villageois, même si la rentabilité des actionnaires doit en pâlir très légèrement. En l’occurrence le groupe Rubis spécialisé dans les énergies fossiles, se vante de son entrée au capitale de HDF Énergie, et en fait le marqueur de son « entrée dans les énergies renouvelables »…
https://www.rubis.fr/uploads/attachments/FY%202021_FR_10%2003%2022_v2.pdf
Ce greenwashing opportun ne peut évidemment pas se solder par une publicité déplorable, qui laisserait penser que le groupe français s’accaparerait les terres ancestrales revendiquées par des populations locales. Les dirigeants du groupe Rubis en ont sans doute conscience…
« Et encore moins comment le gouvernement pourrait en ce moment, risquer de laisser trop paraître son parti pris en faveur d’intérêts privés, contre sa propre population autochtone. »
Ce type de projet, bien avant les quelques % du CA qui serviront à rémunérer les actionnaires, c’est d’abord de l’élèctricité pour plusieurs milliers d’habitant (métros, amérindiens, créoles bushinengues…), avec un minimum d’impact, et des emplois locaux dans un territoire qui connait un chomage structurel fort.
Il faut s’en souvenir.