Deux cas de possible infection par le virus Monkeypox ont été identifiés selon l’Agence régionale de santé.
Une varicelle a été diagnostiquée fin avril chez une personne qui « rétrospectivement (…) a été considérée comme ayant pu être touchée » par le virus Monkeypox indique l’ARS, qui précise qu’« un proche vivant sous le même toit présente depuis quelques jours les mêmes symptômes ».
L’ARS explique que l’infection par le virus Monkeypox « débute par des symptômes grippaux ainsi qu’une éruption cutanée (…). L’incubation de la maladie peut aller de 5 à 21 jours. La phase de fièvre dure environ 1 à 3 jours. La maladie guérit le plus souvent spontanément, au bout de deux à 3 semaines ».
La première personne possiblement infectée en Guyane par la « variole du singe » est guérie, l’état de santé de la seconde est stable mais des analyses sont en cours et elle a reçu des consignes d’isolement jusqu’à guérison complète, étant « encore possiblement contagieuse ».
En effet, cette maladie infectieuse est « habituellement transmise à l’Homme dans les zones forestières d’Afrique du Centre et de l’Ouest par des rongeurs sauvages ou des primates », mais « une transmission inter-humaine est également possible ».
L’Agence régionale de santé de Guyane précise que « compte tenu des alertes en cours dans plusieurs pays du monde, la surveillance de cette infection est renforcée partout en France ».
A ce jour trois cas ont été confirmés sur le territoire national selon Santé Publique France et plus de cent cas ont été recensés dans près de vingt pays occidentaux dont les Etats-Unis, le Canada, l’Australie, le Royaume-Uni et huit pays de l’Union européenne.
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