Une patiente atteinte du Covid-19 décédée au centre hospitalier de Kourou sans avoir été transportée en réa à l’hôpital de Cayenne
Un communiqué du centre hospitalier de Kourou, transmis par la chargée de communication de l’hôpital de Cayenne (les deux entités étant dirigées par le même homme, Christophe Robert) a annoncé samedi vers 14 h20 le décès ce samedi près de 10 heures plus tôt (à 4h30 selon le document) d’une patiente de 81 ans atteinte du Covid-19 au centre hospitalier de Kourou. Le communiqué indique : « Cette femme âgée de 81 ans était hospitalisée au Centre hospitalier de Kourou depuis le 11 juin 2020 à 19h00. Arrivée par le service des urgences pour une insuffisance respiratoire dans un contexte…
La suite de cet article est réservée aux abonné(es).
Rejoignez-nous et faites vivre l’information d’intérêt général et de qualité. Restez bien informés et accédez à nos informations, reportages, enquêtes et analyses, à lire nulle part ailleurs !
Lisez la suite pour 1€
Je m'abonneVous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour ajouter un commentaire.
9 commentaires
Tout autant, un Directeur d’hôpitaux est Responsable Administrativement, les médecins diagnostiquent et évaluent l’état de santé pour ên juger « l’Urgence cruciale » engageant un transfert sanitaire vers un lieu et place plus performant…
On sait mais de la part d’un responsable d’établissements de santé fonctionnant sur fonds publics, on attendait une réponse. Fait-on déjà ou fera-t-on des choix pour économiser des lits de réa ? Ou cela pose-t-il de nouveau le problème de l’absence de service de réa au sein de la ville spatiale ? Autre ? Le citoyen ne peut se contenter de la communication 2.0. Il y a un devoir de répondre aux questions sur des faits qui conditionnent la vie publique. Pas davantage de réponse de l’ARS.
et dire que le mot statut énerve Monsieur…
Nullement : je te dis de sortir de l’idéologie comme réponse à tout. Ca peut être un miroir aux alouettes.
Arrête de prendre l’idée de chgt pour une idéologie et me prendre pour un inféodé à ce genre de simplicité. Tu le sais bien, voyons..
En l’occurrence, tu dénonces encore et pour la millionième fois un dysfonctionnement politique majeur, mais sans aller jusqu’au constat, à savoir que ce genre de dysfonctionnement fait partie inhérente de la configuration actuelle. Avec vocation de s’aggraver, please.
La clé de l’affaire est de le comprendre.
Dès lors, un chgt de statut n’est pas un miroir aux alouettes, mais une condition première… L’irritation causée par l’idée est d’autant plus bizarre qu’ EMacron comme le manitou de la CTG y avaient déjà souscrit et on attend tjs les propositions concrètes de ce dernier.. C’est drôle cette rapidité de l’amnésie dans un village aussi petit que la Guyane.
Le pb n’est pas dans le chgt, mais dans l’incapacité flagrante d’en faire la moindre idée.
Le souci est de se bloquer devant les conclusions de ce que tu observes. C’est pitet la limite du journalisme d’investigation soucieux de l’impartialité… L’impartialité ne contredit pourtant ni l’analyse ni le débat. Encore faudrait qu’il y en ait de la demande :-)
Il n’y a pas d’irritation à évoquer le changement de statut mais ce décret qui consiste à dire qu’il pourrait être un coup de baguette magique confine au manichéisme. Historiquement le conseil général de Guyane avait récupéré les centres de santé en raison de la décentralisation. Il s’en est piteusement débarrassé dans les années 2000 pour les rendre à l’hôpital public de Cayenne. Ce n’était pas glorieux. Récemment le RSA censé être géré par la CTG est reparti dans la giron de l’Etat et la CTG était bien soulagée de s’en débarrasser. Ca ce sont des faits, pas des velléités de clavier consistant à faire croire qu’un simple claquement de doigts produira des lendemains Cheguevresques sur de grands chevaux sauvages. Che Guevara au demeurant défendait des camps de rééducation de la pensée pour ceux qui ne pensaient pas convenablement. Le Sacré est vraiment dangereux.
On a déjà dit par le passé que ce n’est pas un coup de baguette magique mais un préalable du différent, potentiellement meilleur. La logique de sa dénonciation primaire est stérile, à ce rythme tu t’opposeras éternellement à toute évolution au simple motif que l’amélioration n’est pas garantie… Je sais bien les dégâts du principe de précaution, mais quand même… Tu cites des histoires en appui, ce qui est d’autant plus tordu que ces cas sont des flottements de la situation actuelle – ce que tu ne veux surtout pas toucher, au motif qu’elle produit ces histoires… Tiens, ça me fait penser à la cohérence de feu Sylvie Désert.
Che Guevara n’a rien à faire ici, sinon de partager des racines avec l’état actuel.
Tu donnes de l’eau à mon moulin « potentiellement meilleur ». C’est un préjugé favorable dangereux. Car c’est un préjugé. Il n’y a aucune opposition. Je dis simplement que ce type de préjugé est pure conjecture.
Le « potentiellement meilleur » n’est pas un préjugé, mais une possibilité que le refus primaire de tout chgt écarte d’emblée.
Ceci dit, l’apport potentiel d’un chgt quelconque n’est pas sujet de discussion, le hic demeure la pétrification devant le sujet alors qu’il est lancinant depuis longtemps.
Je suis tout à fait convaincu de l’improbabilité d’une modification souhaitable, mais le bien-fondé de qqchose est sans rapport avec sa chance à se réaliser. Cad on peut être conscient d’un pb tout en sachant qu’il demeure insoluble. Au moins c’est sans naïveté, à la différence de l’attente des réponses aux questions sur des faits qui conditionnent la vie publique…