Un procès singulier pour corruption, aide au séjour et complicité d’orpaillage illégal avec, parmi les quatre prévenus, l’ancien commandant de la brigade de gendarmerie de Régina qui ne sera pas à l’audience…
Le 13 novembre 2012 le président de la Chambre de l’instruction Soubelet soulignait à Mélara mi-stoïque mi-imperturbable, aux côtés du fougueux Me Gay, venu défendre sa demande de remise en liberté : « dans l’enquête de l’IGGN comme dans celle de la SR (…) l’audition de nombreux gendarmes et sous-officiers tendait à établir que vous étiez susceptible de monnayer les passages de pirogues auprès de différents Brésiliens hors de tout cadre procédural, hors de toute instruction de votre hiérarchie ». Près de 6 ans après que reste-t-il de ces suppositions ? Une accusation de corruption en espèces par le seul Tio…
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4 commentaires
On ne l’attendait plus celui là . . .
» Il y a une perte de référence en Guyane qui s’accélère comme nulle part ailleurs même dans les autres DOM-TOM »
Une phrase extraite de ce très exotique article, qui porte à croire que des fois, dans la vie le scénario des histoires, les personnages typés c’est comme dans les livres de fiction ou dans les séries et les films .
Perd ses références qui veut. . .
Au delà de cette affaire, ce qui est certain c’est que depuis que les contrôles ont totalement cessés sur l’Aprouague, le va et vient des pirogues de clandestins est incessant, notamment la nuit, et qu’il y aurait plusieurs milliers d’orpailleurs évoluant sur le bassin de ce fleuve. Il existerait notamment une véritable « ville » d’orpailleurs brésiliens un peu en amont de Régina dotée de toutes les commodités (coiffeur, dentiste, bars, prostituées bien évidemment). certaines femmes accouchent même sur place. La « bataille » est perdue pour la Guyane.