Un procès singulier pour corruption, aide au séjour et complicité d’orpaillage illégal avec, parmi les quatre prévenus, l’ancien commandant de la brigade de gendarmerie de Régina qui ne sera pas à l’audience…
Selon l’ordonnance de renvoi en correctionnelle synthétisant la garde à vue, du 26 au 28 octobre 2012, de Patrick Mélara dans cette affaire, celui-ci y reconnaît en Tio et Tia des agents de renseignements ayant pu effectuer des passages en pirogues sans subir de contrôle de la gendarmerie. Il nie en revanche catégoriquement avoir été rémunéré de quelque manière que ce soit en contrepartie. Au cours de sa garde à vue, une déclaration de Mélara donne un aperçu des méthodes de l’intéressé : au sujet de la destruction volontaire d’un véhicule stationné en bordure de la RN2, le major indique,…
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4 commentaires
On ne l’attendait plus celui là . . .
» Il y a une perte de référence en Guyane qui s’accélère comme nulle part ailleurs même dans les autres DOM-TOM »
Une phrase extraite de ce très exotique article, qui porte à croire que des fois, dans la vie le scénario des histoires, les personnages typés c’est comme dans les livres de fiction ou dans les séries et les films .
Perd ses références qui veut. . .
Au delà de cette affaire, ce qui est certain c’est que depuis que les contrôles ont totalement cessés sur l’Aprouague, le va et vient des pirogues de clandestins est incessant, notamment la nuit, et qu’il y aurait plusieurs milliers d’orpailleurs évoluant sur le bassin de ce fleuve. Il existerait notamment une véritable « ville » d’orpailleurs brésiliens un peu en amont de Régina dotée de toutes les commodités (coiffeur, dentiste, bars, prostituées bien évidemment). certaines femmes accouchent même sur place. La « bataille » est perdue pour la Guyane.