Turbine, centrale et barrage, le trio chagrin
Alors que la majorité du Conseil régional a voté en faveur du lancement d’études « pour la mise en place d’un second barrage en Guyane », ouvrage à 1 milliard d’euros, Edf vient de réceptionner une quatrième turbine à 20 millions d’euros pour selon l’électricien régional répondre à la demande électrique, faute de mieux. En parallèle, l’allongement de la durée de vie de la décatie centrale thermique de Dégrad-des-Cannes coûtera 40 millions. Une note salée qui signe l’échec politique et citoyen d’une orientation énergétique responsable. Entretien avec Jean-Philippe Biava, directeur régional d’Edf. Il est annoncé l’allongement de la durée de fonctionnement de…
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3 commentaires
Ah, Guyaweb ! Il paraîtrait que des centrales solaires guyanaises construites depuis plus d’un an ne sont pas raccordées au réseau EDF… auriez-vous l’obligeance de poser la question à EDF ou aux propriétaires, qu’on sache pourquoi toute cette énergie qui pourrait être produite (ou qui l’est ?) n’est pas utilisée ?
« Il y a peu d’énergies renouvelables qui sortent donc on est contraints de compenser »… Alors là, je rigole. Peut on concilier énergies renouvelables et construction à outrance de logements remplis de clims… La Guyane avait UNE chance d’inventer un autre système de gestion des énergies… Elle a laissé passer celle ci au profit d’un modèle en échec partout dans le monde… L’avenir nous jugera !
Les barrages hydroélectriques ont l’inconvénient de retenir le sable qui alors ne se dépose plus à l’estuaire puis sur toute la cote. Par la suite la cote s’érode. En Guyane, 80% de la population habite dans la zone côtière.
Sans parler du méthane (puissant gaz à effet de serre), fruit de la dégradation de la matière organique immergée et du monométhylmercure (bien plus dangereux que le Mercure Minéral) qui est fabriqué dans la couche anoxique (au-delà de 5m de profondeur) de la retenue du barrage de Petit-Saut.