Socio-professionnels : convergence des mal-être
Réunis en interfilière, les représentants de la pêche, de la mine, de l’agriculture et des transports tirent la sonnette d’alarme d’une « économie guyanaise à l’agonie » souffrant selon eux d’un manque de suivi politique des dossiers, tant à l’échelle locale que nationale. Si les revendications par secteur sont hétéroclites, la colère, elle, est unanime et a souvent pour dénominateur commun l’Europe et ses normes. L’union fait la force. En colère face au manque d’écoute et d’attention de leurs problématiques, les représentants des filières pêche, agriculture, mine et transports ont décidé de se réunir dans un mouvement interfilière lancé jeudi 1er…
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2 commentaires
Avis de con-sommateur
Le kilo de mangue ou de maracoudja à plus de 8€, des légumes frais qui pourrissent dans les rayons des superettes et des supermarchés et qui finissent à la destruction, des croissants à plus de 2€, des prix à rendre jaloux les franchises de gare SNCF en metropole (mais sans le train !) et alors que le blé fait parti des produits alimentaires exonérés de droit de mer, etc. Y a un blême… alors messieurs les producteurs si vous avez du mal à gagner votre croute avec des produits que nous avons du mal à acheter, il y a peut être un peu nettoyage à faire dans vos différentes filières. Soyez rassurés, il n’y a pas que vous qui êtes cocus dans l’histoire. L’économie coloniale et inégalitaire bat son plein pour le profit d’investisseur bien peinard qui sirotent leur cocktail au bord de la piscine.
@Ramphastos
Les agriculteurs plantent majoritairement des demandes de subventions.
Mais quand la saison des subventions se termine ou a du retard, il n’y a plus rien à vendre.
Le peu de produit à vendre entretient la rareté et donc des prix élevés.
Mais dans votre inventaire, vous avez oublié le prix du kilo de banane plantain, qui était à 6€ il y a pas longtemps au marché et à 8 voir 9€ le kilo dans certains commerces de proximité !
Pour info, le prix du kilo de plantain à Paris est à 3€…
Allez donc vous balader du coté des champs de ces agriculteurs qui ont bénéficié de très belles défiscalisations et subventions : ils ont planté des bananiers, et les régimes ne sont pas récoltés pour être vendus, ils nourrissent les animaux de la forêt avoisinante.
Agriculteurs et pêcheurs ne conçoivent plus la rentabilité de leur travail sans subventions et aides fiscales, ils en dépendent entièrement. On va donc s’orienter vers une énième crise qui se conclura par l’ouverture par l’état du robinet à dotations exceptionnelles comme en 2017, qui durera un temps et ainsi de suite…