La Guyane est – après Mayotte – la région française où la croissance démographique est la plus forte selon l’INSEE.
« Hors populations vivant dans des habitations mobiles, sans abri et orpailleurs illégaux (HMSA), la population s’accroît en moyenne de 2,6 % chaque année entre 2012 et 2017 » indique l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques.
L’INSEE précise que « cette croissance démographique portée par le solde naturel (…) profite principalement à la Communauté d’Agglomération du Centre Littoral (+ 2,7 % par an hors HMSA) et à la Communauté de Communes de l’Ouest Guyanais (+ 3,5 % par an hors HMSA) ».
Changement de méthode dans les zones d’orpaillage illégal
L’Insee a modifié la méthode de recensement dans toutes les communes de Guyane « ayant des zones illégalement orpaillées à partir des populations légales millésimées au 1er janvier 2017 et publiées fin 2019 ».
Les personnes vivant dans les zones d’orpaillage illégal « relèvent désormais de la collecte dite HMSA (Habitations mobiles et sans abri) : elles sont recensées tous les 5 ans et le décompte de population est ensuite stable pendant 5 ans. Elles restent ainsi bien décomptées dans la population municipale ».
Ce changement de méthode « a permis une actualisation de la population de ces zones » car selon l’INSEE « il est préférable pour les politiques publiques de Guyane de s’appuyer sur les évolutions de population hors habitations mobiles et sans abri ».
Les populations résidant dans les concessions légales d’orpaillage restent quant à elles « recensées de manière standard et sont considérées comme habitant des logements ordinaires ».
5 commentaires
Ces chiffres datant de 2017, ne sortent qu’en toute fin de 2019 !
C’est à se demander pourquoi cette lenteur mais aussi l’intérêt de mener des campagnes de recensement, d’entretenir un organisme comme l’Insee si peu réactif.
Nous le savons tous que la population augmente. Si après le corolaire est l’affectation de budget publique proportionnel aux nombres d’habitants L’Etat ne devrait même plus se donner la peine de mandater des missions de ce type pour se justifier de son incapacité au rattrapage évident pour tous des infrastructures du pays.
Cela éviterait des changements de méthodes malsaines sur le fond, mais qui les arrangent sur le fond pour diminuer les dotations financières.
Vous êtes donc convaincu de la nécessité d’un chgt de statut, n’est-ce pas ?
Le recensement de l’année N en France métropolitaine est actualisé tous les ans et mis en ligne à la fin décembre de l’année N+2. Idem en Guyane. A chaque vague de recensement, des « extras » sont embauchés pour effectuer ces démarches ; un recensement mis à jour entièrement chaque année aurait simplement un coût bien plus élevé.
Quelque infos sur le site de la CNIL ou directement sur celui de l’INSEE
https://www.cnil.fr/fr/le-recensement-general-de-la-population-en-questions.
Ce dont je suis convaincu c’est d’abord de la liberté, de l’égalité et de la fraternité.
Donc au niveau de la liberté, la liberté de penser et d’entreprendre, d’avoir des projets économiques propres au territoire en adaptant si cela est nécessaire les normes, en allégeant les circuits de décision, en permettant d’améliorer l’accès au foncier, sans barrières administratives ni humaines.
L’égalité passerait au moins par une mise à niveau des installations d’un département moyen Métropolitain, ce qui permettrait plus d’écoles, plus de routes, et pour faire court de structures pouvant permettre sans exclusion d’avoir au moins la possibilité de se réaliser .
La fraternité serait de cesser cette hypocrisie de saupoudrage d’argent lorsque les crises surviennent, argent dont on ne voit pas vraiment les réalisations en évitant surtout la condescendance de ces conseillers de toute natures ou ces ministres de passage à qui il faut tout te re-raconter comme si ils ne savaient pas.
Après si le changement de statut sur ces points permet une amélioration pourquoi pas? Mais à une seule condition. Que l’Etat prenne en mains ses vrais fonctions exclusives régaliennes Sûreté, santé, éducation sans interférer dans les décisions locales. Mais je crois que je rêve !
Vous voulez dire que vous êtes convaincu de l’existence de ces concepts, ou de leur bonté théorique, n’est-ce pas ?
(Ok, vrai que les Evangiles ont 2000 ans…)
Mais là, comme vous avez pu constater, ce ne sont que des mots, n’est-ce pas ?
Sans socle spirituel, réduits à de simples éléments de langage, n’est-ce pas ?
Vous avez mis du conditionnel après chaque, n’est-ce pas ?
Vous avez donc constaté que le pb est systémique. Latent, constant, pénétrant et implacable.
Bienvenu au Club, on est déjà trois. Oubliez seulement votre condition, vous voyez bien que déjà la seule régalienne échappe aux capacités existantes…sans parler de sa structure et du conditionnement qu’elle impose. Ce qui explique que, le plus souvent ILS ne savent pas, ensuite quand ils savent ils font l’imbécile : ça occupe, permet de promettre, d’engager des engagements, bref de passer du temps, à l’ai important – pour que rien ne change. Car ce système n’est pas fait pour. Le contraire se saurait déjà.
La liberté de penser est un fait biologique :-), tandis que la liberté d’entreprendre n’est pas reconnue en RF (sauf aux prostituées…)
Quant à la fonction régalienne, elle a perdu son sens. Pas qu’ici et pas qu’en France. Mais la Guyane a précédé tout le monde sur ce terrain.