Rassemblement au 18 rue Barrat à la mémoire de Raymond Gaye : associations et riverains restent « déterminés » mais « pacifiques »
Il n’y a pas eu de débordements jeudi soir lors du rassemblement, à l’initiative de Tròp violans et des Grands Frères, devant le 18 rue du docteur Barrat où Raymond Gaye a été retrouvé mort la veille au soir dans sa maison de famille et alors que l’évacuation du 53 rue Madame Payé a ravivé les peurs et les colères des propriétaires face à la prolifération des logements illégalement habités dans le centre-ville de Cayenne. « Ce qui est arrivé là, c’est ce que nous voulions éviter » a regretté Yvane Goua de Tròp violans et première intervenante. Pendant près de deux heures,…
La suite de cet article est réservée aux abonné(es).
Rejoignez-nous et faites vivre l’information d’intérêt général et de qualité. Restez bien informés et accédez à nos informations, reportages, enquêtes et analyses, à lire nulle part ailleurs !
Lisez la suite pour 1€
Je m'abonneVous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour ajouter un commentaire.
2 commentaires
Ils ne se rendent même pas compte qu’ils avouent là leur xénophobie. Et Guyane la 1ere commence à se placer en tant que la deuxième. lol lol lol Le debut d’une décadence? En tout cas, il semble de plus en plus evident leur rôle dans la propagande des associations qui propagent l’intolérance revêtue d’une « determination ». Nous sommes nombreux à dire Non. Ça qu’ils font est casser le ciment social. Ils ont sans doute peur de l’union des autres souches de la belle societe guyanaise. Ces différentes origines font la majorité et sont surtout issus de cette migration qu’ils essayaient de stigmatiser. Faire l’amalgame entre les gens en détresse de logement et la mort de ce monsier est irresponsable. Beaucoup d’eux sont en train de renier l’histoire de la Guyane. L’être Guyanais a changé mes chers. Et oui il peut être dans la tolérance et loin de ce ressentiment d’amertume. Plutôt dans l’espoir d’une société riche des ses origines en rencontrant dans sa mixité levier de son présent pacifique. Si nous continuons dans cette voie d’intolérance les affrontements ne ferons qu’augmenter et la Guyane se cassera sans doute. Et dans ce cas il faut savoir qui est le meilleur armé… ;) Quels souches ont la tradition et le savoir fer dans les guerres urbaines. Apaisons mes chers… Apaisons. ;)
La décadence créole « de souche péyi » (peut-être organisée par un état « colonisateur ») est effectivement en cours. Et ça ne peut pas faire de mal aux mentalités locales, qui pensent que le décollage de la Guyane n’est pas de leur responsabilité, mais qui mettent des bâtons dans les roues quiconque souhaiteraient faire décoller le territoire…
De là à penser que les autres communautés vont « prendre le dessus » comme vous semblez le dire monsieur le brésilien de souche (ahah je m’en fiche, voire même m’en réjouis, tant que vous respectez les lois et que vous vous impliquez dans la vie du lieu où vous vivez), c’est se fourrer le doigt dans l’œil jusqu’au coude. Parce que les autres communautés aussi sont belliqueuses entre elles et attentistes.
La faute à la CAF ? Un peu malheureusement. Elle conditionne ces nouveaux arrivants comme les générations précédentes l’ont été en étant massivement embauchées à rien foutre dans les collectivités.
L’Etat français a bien une responsabilité en Guyane, c’est de continuer à essayer d’acheter la paix sociale. Et c’est bien dommage, parce d’une, il ne l’achète vraiment pas cher, et de deux, il ne va pas obtenir l’assentiment des « néo-guyanais » s’il ne les prends pas un peu au sérieux. Faudrait savoir si à long termes, la France compte vraiment conserver la Guyane sous son aile, parce qu’il va falloir qu’elle réfléchisse sur la manière de prendre les gens pour des cons.
Le pire… c’est qu’elle a raison.
Et c’est pour ça que prime la raison d’Etat.
Alea Jacta Est :-)